Quasi assuré des PO1 il y a quinze jours, pourquoi le Standard tremble-t-il encore ?
En ne prenant qu’un point sur six, les Liégeois ont vu leur avance sur la septième place fondre.
- Publié le 06-03-2019 à 15h42
En ne prenant qu’un point sur six, les Liégeois ont vu leur avance sur la septième place fondre.
Il y a deux semaines d’ici, le Standard se trouvait dans une position confortable au moment d’aborder les dernières rencontres de la compétition régulière. Mieux, il pouvait s’assurer le Top 6 avant la période à laquelle il avait l’habitude de le faire les saisons passées.
Quinze jours plus tard pourtant, le voilà incertain de sa participation au tour final de la Pro League à deux journées de la fin de la phase classique. La faute à un bilan d’un point sur six lors de ses deux dernières sorties. Insuffisant pour un candidat au Top 6, voire à un podium final, d’autant que ses principaux rivaux ont pris entre trois et six points dans le même temps. Pourquoi les Liégeois tremblent-ils encore à 180 minutes de l’épilogue de la phase classique ?
Il y a d’abord le jeu en lui-même. Peu précis à Gand et débordés par le pressing mouscronnois le week-end suivant, les hommes de Michel Preud’homme ont éprouvé bien des difficultés à amener du danger devant les cages adverses. Une faiblesse qui peut s’expliquer par les problèmes rencontrés dans le secteur offensif, décimé par de nombreuses blessures.
Derrière ensuite, le Standard ne parvient plus à conserver le zéro. Voilà plus de deux mois et le choc wallon remporté à Charleroi (0-1) que Guillermo Ochoa n’a plus terminé une rencontre sans avoir été rechercher le cuir au fond de ses filets. Le portier mexicain est pourtant loin de démériter.
Résultat de ces errements et alors qu’on pensait les Rouches partis sur leur mode de croisière après le succès dans le Clasico, ils n’ont pris que 11 points sur 21 depuis la trêve. C’est à peine moins que la saison dernière (12/21) mais les performances sous Sá Pinto avaient été crescendo à partir de mars il y a un an.
Quant au calendrier, plus chargé que la saison passée en raison de la Coupe d’Europe, il s’est révélé plus ardu que prévu ces dernières semaines. Un paramètre que Michel Preud’homme n’avait pas manqué de cibler avant même la rencontre contre Lokeren à la mi-février. “Rien ne sera facile”, avertissait le mentor liégeois quand beaucoup assuraient au Standard une place dans le Top 6 bien avant la 30e journée. L’entraîneur ne s’attendait certainement pas à avoir autant raison.
Tout n’est toutefois pas mal fait pour le Standard, dans une situation plus enviable que la sienne à pareille époque la saison dernière. Le club principautaire reste maître de son sort avec un déplacement au Cercle et la réception de Waasland-Beveren, deux équipes qui n’ont plus rien à jouer dans cette phase classique. MPH pourra en outre compter sur les retours d’Orlando Sá et de Moussa Djenepo, tous les deux buteurs dans le Clasico des U21, pour s’assurer le Top 6.