De Condé-Renard, l’autre Genk-Standard
Des trajectoires différentes pour deux hommes aux profils similaires.
- Publié le 19-05-2019 à 08h27
- Mis à jour le 19-05-2019 à 10h14
Des trajectoires différentes pour deux hommes aux profils similaires. Dimitri De Condé et Olivier Renard, c’est un peu le match des coulisses de l’affiche qui se profile ce dimanche en baisser de rideau des playoffs 1.
Tandis que le premier jouit d’une stabilité depuis quatre ans dans le Limbourg, qui a notamment permis au Racing de décrocher son quatrième titre jeudi dernier, le second a occupé différentes fonctions dans l’organigramme liégeois depuis son retour au club en 2016.
"Depuis que Peter Croonen a pris la présidence de Genk, le club a gardé une ligne de conduite et n’a pas jeté tout par la fenêtre lorsque les résultats étaient parfois moins bons", observe Alexandre Teklak. "C’est vrai qu’il a fallu du temps pour obtenir des résultats significatifs, mais là est tout le mérite de cette méthode."
À l’inverse au Standard, Olivier Renard a d’abord dû cohabiter avec Daniel Van Buyten avant d’obtenir les pleins pouvoirs sportifs et de finalement passer du rôle de directeur sportif à celui de directeur du recrutement et de membre du comité exécutif. Pas l’idéal donc au niveau de la sérénité comme l’explique notre consultant.
"J’avais été un peu interpellé lorsque j’avais appris l’année dernière qu’Olivier allait changer de nouveau de fonction, alors qu’il avait réussi à faire du bon boulot."
Au-delà de ces trajectoires qui, pour l’instant, semblent s’éloigner puisque pendant que Dimitri De Condé célèbre le retour de Genk au sommet du football belge, Olivier Renard espère toujours décrocher le podium, les deux hommes disposent globalement du même profil.
"Ce sont des garçons loyaux, assez calmes et posés, qui ne s’emportent pas rapidement lorsque les circonstances sont défavorables", souligne Alex Teklak, qui les a côtoyés tous les deux durant sa carrière. "Ce côté réfléchi et lucide est primordial dans le milieu au sein duquel ils évoluent puisqu’ils sont appelés à négocier sans se faire dépasser par les événements."
Avec la nuance supplémentaire du côté de l’ancien gardien qu’il travaille pour le compte d’un club "plus bouillant, où il y a un peu moins de patience qu’à Genk".
Le risque étant maintenant que l’appétit vienne en mangeant dans le Limbourg, et que Dimitri De Condé doive lui aussi subir l’obligation de résultats qui caractérise le Standard.
Une chose est toutefois sûre selon notre consultant. "Tant Olivier que Dimitri, ils sont restés fidèles à eux-mêmes et la fonction ne les a pas changés."