Bruges-Anderlecht: avant tout un combat d’ego
A quelques heures d'une finale de Coupe de Belgique qui opposera deux géants de notre foot, Philippe Lacourt analyse sans concession cette rencontre décisive à plus d'un... titre. Edito.
- Publié le 22-03-2015 à 08h52
A quelques heures d'une finale de Coupe de Belgique qui opposera deux géants de notre foot, Philippe Lacourt analyse sans concession cette rencontre décisive à plus d'un... titre.
"Une finale de rêve ? Assurément oui. Du moins sur le papier. Car la vérité du terrain peut, elle, et hélas, parfois dévier des légitimes attentes. A priori, il n’y a aucune raison majeure pour qu’il en aille ainsi dimanche. Cette finale, en effet, tant pour Anderlecht que Bruges, représente en principe un deuxième prix. Tous deux, effectivement, ont comme priorité, et ne l’ont d’ailleurs jamais caché, de glaner le titre de champion et, ainsi, de s’offrir un accès direct à la phase finale de la prochaine Ligue des Champions. Plus qu’une obligation, la victoire, dimanche, pour l’un comme pour l’autre, revêt donc surtout des accents de fierté. Celle liée étroitement au parfum dégagé par un succès dans ce type de compétition mais, aussi, celle qui offre un plus mental évident par rapport à un rival qu’il faudra encore affronter deux fois dans les playoffs. C’est pourquoi on imagine mal que Hasi et Preud’homme optent délibérément pour une tactique frileuse. Au contraire, ils devraient chercher à exploiter leur présumé potentiel offensif dont l’importance sera encore plus cruciale tout au long de ces fameux playoffs. À cet égard, il est évident que Bruges, dans ce secteur, a plus d’arguments à faire valoir que le Sporting. En effet, là où les buts peuvent tomber des pieds d’un De Sutter, d’un Izquierdo, d’un Gedoz, d’un Bolingoli, d’un Oulare, voire d’un Refaelov, Anderlecht est, lui, trop dépendant du seul Mitrovic ! Les Najar, Conte, Acheampong et autre Cyriac ne sont pas, eux, des buteurs dans l’âme. Toute une différence dont le poids, réel, se fera sentir à l’heure des rotations qui deviendront incontournables, dans les deux camps, pour espérer gérer, au mieux, la surcharge du calendrier…"
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