La Belgique ambitieuse avant le relais mixte: "Notre objectif est de décrocher une médaille"
Avec une équipe très forte, la Belgique espère réaliser le meilleur résultat de son histoire dans cette nouvelle discipline.
- Publié le 22-09-2021 à 06h47
- Mis à jour le 22-09-2021 à 18h39
Depuis sa création en 2019, le relais mixte peine à trouver sa place en Belgique, qui n’a encore jamais pris au sérieux cette nouvelle discipline.
Quatrième puis cinquième de ses deux participations à l'Euro, la Belgique avait pris la neuvième place des onze participants au Mondial 2019. Mais pour cette deuxième édition, notre pays se montre résolument ambitieux : "Notre objectif avoué est de décrocher une médaille", clame le clan belge qui, à cette occasion, portera un maillot spécial pour souligner l'engagement de la fédération belge en faveur de la lutte pour l'égalité des genres.
Sur ses terres, la sélection belge alignera la meilleure équipe possible, à l'exception de Wout Van Aert et Remco Evenepoel qui ont disputé le contre-la-montre individuel et seront présents pour la course en ligne dimanche. "Notre équipe aurait pu être encore plus forte avec Wout et Remco, mais c'est un choix logique. C'est difficile d'enchaîner les courses d'autant que nous avons de bonnes chances de maillot arc-en-ciel sur la course en ligne", souligne Lotte Kopecky.
Avec Yves Lampaert, Victor Campenaerts, Ben Hermans, le trio masculin a tout de même fière allure. "Nous n'avons pas beaucoup d'expérience dans cette discipline, car ce sera pour nous la première participation et un chrono à trois, c'est bien différent d'un contre-la-montre par équipes", sourit Lampaert, impatient de découvrir cette nouvelle discipline.
Les trois hommes s'élanceront de Knokke pour une distance de 22,5 kilomètres jusqu'à Bruges où ils passeront le relais à Jolien D'Hoore, Lotte Kopecky et Shari Bossuyt qui effectueront quasiment la même distance, mais sur une boucle autour de Bruges. Les trois comparses de la piste belge constituent le meilleur trio possible chez les dames. "On se connaît à la perfection car nous courons souvent ensemble sur la piste", explique D'Hoore qui effectuera les derniers kilomètres de sa carrière en contre-la-montre ce mercredi. "Je vois en regardant le visage de Lotte et Shari où elles en sont dans l'effort." C'est précisément grâce à cette connaissance mutuelle que les Belges veulent rivaliser avec les meilleures : "Individuellement, les Néerlandaises et les Italiennes sont plus fortes que nous, mais collectivement, nous possédons un avantage."
Car les adversaires et les candidats potentiels aux médailles sont nombreux, selon le clan belge : "Depuis la création de la discipline, les Pays-Bas ont remporté la majorité des championnats. Mais ils ont été battus par les Italiens à l'Euro", souligne Ben Hermans. "Ces nations seront à nouveau les favorites, mais il ne faut pas oublier les Danois, les Allemands, les Britanniques et même les Suisses."