Monfort raccroche en fin de saison: les derniers tours de roues d’un véritable gentleman
Si le cyclisme wallon perdra la saison prochaine l’un de ses trois seuls ambassadeurs à l’échelon WorldTour, le départ à la retraite de Maxime Monfort en 2020 signera surtout l’arrêt de la carrière d’un merveilleux ambassadeur de cette discipline. Un édito de Quentin Finné.
- Publié le 06-09-2019 à 15h56
- Mis à jour le 06-09-2019 à 15h57
Si le cyclisme wallon perdra la saison prochaine l’un de ses trois seuls ambassadeurs à l’échelon WorldTour, le départ à la retraite de Maxime Monfort en 2020 signera surtout l’arrêt de la carrière d’un merveilleux ambassadeur de cette discipline. Un édito de Quentin Finné.
Le Nadrinois synthétise en lui toutes les valeurs qui nous font tant aimer le sport cycliste. L’humilité, d’abord, qu’impose une discipline qui vous confronte un jour ou l’autre très frontalement à vos limites et incite le Luxembourgeois à se dépeindre comme un coureur “moyen” en dépit d’une cinquième place finale sur la Vuelta 2011 et sept Top 15 conquis en 20 grands tours. L’abnégation, ensuite, qui l’a porté au plus haut niveau du peloton mondial à force de travail. S’il s’avoue aujourd’hui parfois dépassé par la quête des nouveaux “gains marginaux”, le Nadrinois a été l’un des pionniers dans l’approche scientifique de ses entraînements.
La passion, également, qui l’a amené à articuler toute sa vie autour du vélo durant plus de vingt ans et seize saisons dans le peloton pro. La simplicité et la proximité, enfin, qui font du cyclisme un sport tellement magique, sans frontière ni barrière entre acteurs et spectateurs. Pour tout cela, ce vrai gentleman va sacrément nous manquer…