"L’impression d’être en plein désert"
Simon Trussart, à quelques jours de la 3e édition de la Sand Race, fait le point sur une épreuve à succès
- Publié le 14-06-2017 à 10h16
- Mis à jour le 14-06-2017 à 10h21
Simon Trussart, à quelques jours de la 3e édition de la Sand Race, fait le point sur une épreuve à succèsLa troisième édition de la Sand Race, course à obstacles qui se tiendra ce dimanche dans la Sablière de Mont-Saint-Guibert, s’apprête à pulvériser tous les records. Avec 6.000 participants attendus, jamais une course n’avait attiré autant de monde dans le Brabant wallon alors que, en Wallonie, seuls les 15 Km de Liège et leurs multiples distances ont fait mieux avec 6.200 finishers en 2017. Le point avec Simon Trussart, pour Denali Outdoor Events, société organisatrice.
Comment expliquer un tel engouement pour cette 3e édition de la Sand Race ?
"Je pense que le cadre, la Sablière de Mont-Saint-Guibert, y est pour beaucoup. Notre valeur ajoutée par rapport aux autres organisations de ce type est d’abord à chercher là. D’ailleurs, je viens de monter un obstacle et j’avais vraiment l’impression d’être en plein désert. Géographiquement, nous sommes bien situés aussi, en plein cœur de la Belgique, alors que le 5 km, en complément au 10 km a aussi son petit succès (NdlR : un tiers des inscriptions)."
Si la 1re édition fut compliquée, le succès est depuis au rendez-vous. Là où certains s’essoufflent, vous ne cessez de grandir…
"Ceux qui viennent à la Sand Race ont l’assurance de vivre chaque année une nouvelle aventure. Car la Sablière est exploitée tout au long de l’année et change donc de visage au fil des ans, ce qui nous permet de proposer chaque fois un parcours différent et de mettre à profit ce nouvel environnement. Cette fois, il y aura par exemple sept nouveaux obstacles. Nous gardons pour nous la nature de ces défis, mais je peux vous dire que les participants vont prendre de la hauteur et de la vitesse. Mais que les plus craintifs se rassurent, cela reste accessible au plus grand nombre et il est toujours possible de contourner un obstacle que l’on ne voudrait pas faire."
Avec 6.000 participants, vous n’avez cependant pas peur d’être victime de votre succès… ?
"Non. Six mille est en effet le maximum que l’on puisse accueillir, mais c’est avant tout pour des raisons de parking et de mobilité dans la région. La Sablière, elle, est suffisamment grande pour accueillir autant de monde et on fait tout pour que chacun vive une superbe expérience. Le système de vagues (NdlR : 200 partants toutes les dix minutes à partir de 10 h) permet aux participants d’en profiter pleinement."