Judo : Lois Petit monte en puissance
Un bon changement de programme pour la Tournaisienne de 24 ans qui est finalement inscrite au Grand Chelem de Bakou…
- Publié le 07-02-2024 à 16h56
- Mis à jour le 07-02-2024 à 17h03
Changement de programme pour Lois Petit ! Sur la lancée de son beau parcours fin janvier, au Portugal (Grand Prix), la Tournaisienne enchaînera l’European Open de Gyor, ce week-end, et le… Grand Chelem de Bakou, le suivant, en lieu et place de Varsovie (European Open). Une montée en puissance attendue pour notre "poids plume" (-48 kg) qui devrait lui permettre d’engranger de nouveaux points et de progresser au ranking mondial et… olympique.
Si la qualification pour les Jeux de Paris semble utopique pour Lois (n°63), la sociétaire du Top Niveau Tournai entend profiter de la spirale positive dans laquelle elle a évolué au Portugal en battant successivement la Sud-Africaine Whitebooi (n°37), l’Américaine Laborde (n°12) et l’Israélienne Rishony (n°19) avant de s’incliner face à la Nord-Coréenne Jon (n°62) et la Kazakhe Abuzhakynova (n°7). Deux défaites sur pénalités, d’où une certaine frustration.
"J’ai quitté cette compétition avec un double sentiment. J’y ai vu une évolution par rapport au passé et j’y ai réussi un bon parcours. Mais mes cinq combats ne m’ont finalement rapporté qu’une septième place. C’est, surtout, sur la manière que j’ai constaté un changement. C’est simple : je ne me suis pas reconnue. J’étais en forme et je n'ai rien lâché, tout en étant très concentrée par rapport à ma tactique. Je ne sais pas si je peux vraiment parler de déclic."
Lois a, il est vrai, remporté des victoires significatives. "J’ai pris combat par combat. Après avoir écarté la Sud-Africaine, je m’en suis bien sortie contre l’Américaine. Puis, face à l’Israélienne, je l’ai emporté après plus de onze minutes, preuve que j’étais bien sur le plan physique. Je connaissais moins la Nord-Coréenne qui vaut mieux que son classement. Enfin, je n'ai pas trouvé de solution contre la Kazakhe, qui se jetait souvent par terre, et j'ai été pénalisée."
Il n’empêche, Lois Petit a puisé dans ces combats une certaine confiance. "Sur le coup, je me suis dit : "Pourquoi est-ce que je me réveille seulement maintenant ?" Je le répète : je ne me suis pas reconnue. Mais positivement."
Du coup, la Tournaisienne de 24 ans sera relancée en Grand Chelem mi-février, à Bakou ! Mais, auparavant, elle s’alignera ce week-end, lors de l’European Open de Hongrie, où elle sera tête de série n°4.
“L’objectif sera d’y décrocher une médaille, ce qui est le critère de qualification pour l’Euro et le Mondial. Ensuite, je m’envolerai pour Bakou sans pression, en me disant que c’est une chance pour moi."