Briels confiant avant d’affronter le Pakistan: "Il faut faire la différence physiquement"
Prudent, le staff technique des Red Lions avait anticipé le duel de la Belgique contre le Pakistan, mardi, en barrages pour accéder aux quarts de finale de la Coupe du monde de hockey en Inde.
- Publié le 10-12-2018 à 17h46
- Mis à jour le 10-12-2018 à 17h47
Prudent, le staff technique des Red Lions avait anticipé le duel de la Belgique contre le Pakistan, mardi, en barrages pour accéder aux quarts de finale de la Coupe du monde de hockey en Inde.
"Nous avons déjà été débriefés par Michel van den Heuvel, qui fut l'entraîneur du Pakistan par le passé", révèle Thomas Briels, le capitaine de l'équipe Belge, avant de s'astreindre à des analyses plus poussées lundi soir et durant la journée de mardi.
"Il nous faudra être présents dès le coup d'envoi et résister aux premiers assauts", explique l'Anversois de 31 ans. "Une fois cette première vague passée, nous devrions pouvoir émerger sur notre physique. Nous nous entraînons bien plus qu'eux. C'est là que nous pourrons faire la différence. L'objectif sera de garder plus la balle que dans les matchs précédents. Rester aussi attentifs à leurs actions imprévisibles. Ils ont la capacité de pouvoir marquer en sortant de nulle part. Il faudra rester concentrés durant 60 minutes", explique le joueur du club néerlandais d'Oranje-Rood, double champion des Pays-Bas avec l'équipe d'Eindhoven.
"Nous savons qu'ils sont très fiers de représenter leur pays et que ce sont des guerriers, mais nous aussi nous somme prêts à faire la guerre", ajoute-t-il.
Arthur De Sloover, 21 ans, a la même vision du match. "Nous ne pourrons commencer le match comme contre l'Afrique du Sud où nous avons été trop nonchalants", préviens le (presque) benjamin des Red Lions (battu de 26 jours par Augustin Meurmans).
"C'est le genre d'équipe qui commence à fond et puis perd sa structure au fur et à mesure de la rencontre. Notre physique doit permettre de nous imposer si on garde bien la balle et que l'on convertit nos occasions."
Invité début 2017 par Shane McLeod à rejoindre l'équipe A après la médaille d'argent de l'équipe espoirs à Lucknow en 2017, le Courtraisien a saisi sa chance lors des différents tournois internationaux au point de devenir l'une des valeurs sûres en défense. "Je suis arrivé au bon moment, quand Elliot Van Strydonck a arrêté. Je ne me suis pas mis de pression au début et me suis directement senti à l'aise dans le groupe. J'ai la confiance du coach, cela m'aide à tenter de plus en plus d'actions que je n'osais entreprendre à mes débuts", conclut le médaillé d'argent du dernier Euro d'Amsterdam, étudiant en sciences économiques à l'Université d'Anvers.