L'interview décalée de Loic Van Doren : "J'ai peur de devenir handicapé"
- Publié le 10-12-2018 à 16h32
- Mis à jour le 10-12-2018 à 16h33
Chaque jour, jusqu’au 11 décembre, retrouvez l’interview décalée d’un des 20 Red Lions qui disputent la Coupe du monde en Inde.
Aujourd’hui : Loic Van Doren. Pour le moment, Loic, gardien en Hoofdklasse, prend son mal en patience. Dans l’ombre de Vanasch, il sait que son heure viendra.
Ma plus grande…
Peur ? "Les sportifs en demandent beaucoup à leur corps. J’ai peur de perdre ma mobilité, de devenir handicapé. D’ailleurs, je préserve beaucoup mon corps. Je roule lentement en voiture aussi."
Joie ? "Lors de la Coupe du monde à Lucknow, j’ai vécu une semaine de folie. Je n’oublierai jamais la finale contre l’Inde devant des tribunes remplies d’Indiens qui hurlaient. J’ai ressenti beaucoup d’émotions. Nous avions atteint un bon niveau. Le groupe était très uni."
Fierté ? "Lors de mon deuxième titre avec le Dragons, j’ai été fier de moi car j’ai réellement joué un grand rôle dans notre victoire en finale contre le Racing. J’étais heureux de remporter le titre avec mon frère et d’avoir remercié le club pour sa confiance."
Bêtise ? "Je n’en fais jamais."
Honte ? "Lors d’un des premiers entraînements avec les Red Lions, j’avais oublié mon casque à la maison. Je n’étais pas encore vraiment dans l’équipe car j’étais le troisième gardien. Comme l’entraînement se passait au Beerschot, j’ai croisé David Van Rysselberghe qui achevait une session. Je lui ai demandé de me prêter son casque, ce qu’il a fait."
Colère ? "Elle doit avoir comme origine mon frère. Après la finale de Coupe du monde à Lucknow en U21, j’avais le sentiment que nous n’avions pas tout donné. J’étais en colère que tout le monde ne se soit pas battu pour gagner absolument la médaille d’or."
Tristesse ? "Je ne sais pas."
Cuite ? "Quand j’avais 15 ans, je suis parti avec des amis en vacances au ski. Le soir, nous buvions plus que de raison. À l’époque, je pouvais encore. Aujourd’hui, mon corps ne me le permettrait plus."
Mon plus grand regret ? "Je ne vis pas dans le regret, mais si je devais absolument répondre, il doit certainement s’agir de certaines défaites."