Pour Neuville, ce sera plus dur en 2019
La Belgique rallystique s’est réveillée dimanche avec la gueule de bois. La nuit n’a pourtant finalement pas été aussi longue que prévu.
- Publié le 19-11-2018 à 16h19
- Mis à jour le 19-11-2018 à 16h20
La Belgique rallystique s’est réveillée dimanche avec la gueule de bois. La nuit n’a pourtant finalement pas été aussi longue que prévu. Vers 1 h 15 du matin, le rêve de Thierry Neuville, Nicolas Gilsoul et des centaines de milliers de fans s’est fracassé brutalement contre une souche.
Nos compatriotes ne sont pas devenus champions du monde. En 2017, ils avaient la meilleure voiture du plateau mais manquaient de fiabilité. Cette année, le pilote était encore meilleur. Il nous a épatés par son pilotage. Mais la Hyundai a encore failli quelques fois et n’était surtout plus la référence de la catégorie. Au final, l’expérience d’Ogier et la robustesse du tandem Ford M-Sport ont encore fait la différence. C’est mérité.
Et cela ne se répétera certainement plus l’an prochain pour Malcolm Wilson qui perdra son champion, lequel a choisi de rejoindre les rangs de Citroën. Si la sauce prend rapidement, le binôme C3-Ogier s’annonce redoutable et pourrait s’imposer dès l’ouverture, au Monte-Carlo. Même si les champions de Toyota resteront la référence du WRC. Et pourraient frapper encore plus fort avec le brelan Tanak (il aurait pu gagner huit courses dès sa première saison en Yaris) Latvala-Meeke.
Pas sûr pour Thierry Neuville et Hyundai que les occasions manquées ces deux dernières années se représenteront. Le combat s’annonce même nettement plus dur. Et si Thierry ne veut pas devenir le nouveau Mikko Hirvonen ou Jari-Matti Latvala, il doit s’assurer que son équipe élève encore son niveau d’un cran durant l’hiver. Et réveiller son voisin Andreas Mikkelsen afin qu’il lui donne un coup de main. Car sinon, au contraire de son banquier, Thierry risque très vite de regretter d’avoir prolongé de trois ans son contrat avec l’écurie coréenne…