"Bentley veut gagner les 24H"
Maxime Soulet fait débuter ce week-end la nouvelle Continental GT3.
- Publié le 19-04-2018 à 14h00
- Mis à jour le 19-04-2018 à 14h01
Maxime Soulet fait débuter ce week-end la nouvelle Continental GT3. Théâtre de la première manche du championnat Blancpain Endurance, Monza accueille ce week-end un plateau à nouveau exceptionnel de 54 GT3. Parmi elles, douze marques sont représentées. Et Bentley n’est certainement pas la moins prestigieuse. Plus verte que jamais, la nouvelle Continental GT3 subira son baptême du feu dans le temple de la vitesse.
Après un début de saison marqué par un abandon précoce (boîte de vitesses) à Bathurst avec encore l’ancienne voiture puis une victoire Pro-Am aux États-Unis en Pirelli Road Challenge, Maxime Soulet est fier d’étrenner pour sa quatrième saison avec les Bentley Boys une monture au développement de laquelle il a fortement contribué.
"Je ne saurais dire combien de kilomètres j’ai déjà parcourus à son volant, mais c’est beaucoup, affirme notre compatriote. On a notamment effectué quatre simulations de trente heures."
Et le résultat est encourageant. "L’auto est nouvelle de A à Z. Il n’y a pas une pièce de l’ancienne. Quand on la met à côté de l’autre, on dirait que ma Bentley a rajeuni de 30 ans. On n’a pas cherché en priorité la performance mais on a soigné le comportement avec une meilleure répartition du poids entre l’avant et l’arrière. Elle est beaucoup moins agressive sur les pneus. On use donc moins et elle est plus constante sur la durée d’un relais. L’objectif prioritaire c’était le confort de pilotage."
Absente en sprint cette saison, la marque britannique sera officiellement présente en Endurance avec deux voitures officielles mais participera aussi aux deux courses de l’Intercontinental Challenge à Suzuka et Laguna Seca. Avec quel but ?
"Gagner les 24 h de Spa, rigole Maxime passé à deux reprises à côté de la montre en or en 2016 et 2017. Ce sera encore dur cette année avec une nouvelle auto, mais on s’est bien préparé."
Pour les épreuves de plus courte durée où le Belge fera à nouveau équipe avec l’Espagnol Andy Soucek et le Français Vincent Abril, ce sera encore plus dur : "Il y a du lourd avec 26 équipages pros et neuf marques visant la victoire. La première course est généralement la plus périlleuse car il y a beaucoup de nouveaux pilotes, de nouvelles voitures. On ne connaît pas encore tout le monde. Il faut se faufiler au milieu du peloton en évitant les accrocs avec les amateurs et les gentlemen drivers qu’il faut respecter. Sans eux, la Blancpain n’aurait pas connu son succès actuel."