Hamren, sélectionneur islandais: "La Belgique a des points faibles"
L'Islande se prépare à affronter les Diables Rouges, ce mardi soir, et cherchera, avant tout, à se rassurer après la lourde défaite encaissée en Suisse (6-0).
- Publié le 10-09-2018 à 14h16
- Mis à jour le 10-09-2018 à 15h49
L'Islande se prépare à affronter les Diables Rouges, ce mardi soir, et cherchera, avant tout, à se rassurer après la lourde défaite encaissée en Suisse (6-0).
C'est dans le vétuste Laugardalsvöllur, le stade national islandais, que les Diables Rouges entameront, ce mardi soir, leur parcours en Ligue des Nations. Ils seront attendus car les 10.000 places de l'enceinte ont été rapidement écoulées mais ils seront certainement surpris par le décor, assez atypique. Seules deux tribunes et une piste d'athlétisme entourent la pelouse et, surtout, les installations semblent appartenir à un autre temps. Par exemple, une armoire décore la salle de presse mais hormis quelques trophées nationaux, on y retrouve des vases et décorations pour le moins vieillottes.
C'est dans ce décor que le pays essaye de se remettre de la lourde défaite concédée, samedi, en Suisse (6-0). Et le nouveau sélectionneur, Erik Hamren, n'a pas tenu à chercher de mauvaises excuses. "On peut encore beaucoup parler de cette défaite mais, à un moment, il faut aussi penser à l'avenir. Parfois, on peut perdre et être satisfait de ce qui a été produit sur le terrain mais dans ce cas précis, ce n'était pas le cas, bien entendu", disait-il devant une petite dizaine de journalistes locaux. "Nous avons perdu notre organisation et après le troisième but, nous avons lâché mentalement."
Depuis lors, le coach fédéral a surtout essayé de remonter le moral de ses troupes. En utilisant une comparaison assez osée. "En 2014, les joueurs brésiliens étaient choqués après la lourde défaite concédée face à l'Allemagne en demi-finales du Mondial. Je pense que nous étions plus ou moins dans le même état après le 3-0. Nous avons beaucoup parlé entre nous car je pense que nous en avions besoin."
Le capitaine islandais, Arion Gunarsson, est forfait pour cette rencontre, tout comme Gudmundsson, également blessé. Birkir Bjarnason est incertain (il s'est entraîné en marge du groupe ce lundi), mais le coach se voulait optimiste, bien conscient qu'il aura besoin de tout le monde pour battre la Belgique. "Je ne dirais pas que vous êtes la meilleure équipe du monde car c'est la France qui a remporté le Mondial. Pour moi, vous êtes la deuxième meilleure équipe, comme l'atteste le classement FIFA. Vous n'avez perdu qu'un match lors des deux dernières années et vous avez de nombreux excellents joueurs. Jouer la Belgique après notre défaite en Suisse sera un défi difficile mais je veux voir des joueurs qui pourront se regarder dans les yeux à la fin du match et se dire qu'ils ont tout donné", poursuivait Erik Hamren.
"Bien entendu qu'il y a des faiblesses dans votre équipe, car tout le monde en a. Lesquelles ? J'espère les voir ce mardi soir et après, on pourra en parler tranquillement tous les deux", nous disait-il, avec un large sourire.