Cyril Dessers sur son ancien équipier Nicolas Gavory: "Il ne passe jamais à côté d’un match"
Depuis son arrivée au Standard, Nicolas Gavory est vraiment convaincant sur le flanc gauche. Ce qui n’étonne pas Cyriel Dessers, son ancien équipier à Utrecht.
- Publié le 17-10-2019 à 08h37
- Mis à jour le 17-10-2019 à 10h23
Depuis son arrivée au Standard, Nicolas Gavory est vraiment convaincant sur le flanc gauche. Ce qui n’étonne pas Cyriel Dessers, son ancien équipier à Utrecht. Il est le joueur le plus régulier du Standard depuis le début de la saison. Sur son flanc gauche, Nicolas Gavory (24 ans) enchaîne les prestations réussies. Ce qui justifie les 3 millions d’euros dépensés par le club liégeois cet été pour s’attacher les services du défenseur français d’Utrecht. Où Gavory était très proche d’un Belge : le buteur Cyriel Dessers (24 ans). Et ce dernier n’est pas surpris par la réussite en rouge et blanc de son ancien équipier.
"La saison dernière, Nico s’illustrait déjà par la constance de ses prestations. Je n’ai pas le souvenir d’une performance ratée de sa part. Il ne passe jamais à côté d’un match. C’est quelqu’un qui ne panique jamais, qui est sûr de ses qualités et qui fait preuve de beaucoup de sérénité", explique celui qui défend désormais les couleurs d’Herakles Almelo, avec qui il cartonne en ce début de saison (9 matchs, 5 buts). "Nico, c’est le genre de gars capable de courir durant 90 minutes sans donner l’impression d’être fatigué. Il a également un super pied gauche. Il est capable de centrer, en mouvement ou à l’arrêt, et de donner d’excellents ballons arrêtés. Franchement, dès qu’il a quitté les Pays-Bas, je me suis dit qu’il serait un super transfert pour le Standard, qui est une équipe qui adore jouer avec des latéraux offensifs."
Retrouver le Français en Pro League n’est pas illogique lorsqu’on sait que Nicolas Gavory s’y intéressait depuis plusieurs mois. "Il allait parfois voir des matchs à Anvers ou à Gand et on parlait du niveau de la Pro League. Il était curieux. Et on voit que c’est un championnat qui lui convient bien. C’est pour ça que cela ne m’a pas étonné de voir qu’il était titulaire dès les premiers matchs. Un pro comme lui, qui se soigne, qui est toujours prêt physiquement et mentalement, c’est l’idéal pour un coach comme Michel Preud’homme. En rejoignant les Rouches, il a vraiment fait un excellent choix."
D’autant que , dans le vestiaire liégeois, le Français s’est intégré à la vitesse de l’éclair. "Cela ne m’étonne pas", sourit Dessers. "Nico est un gars qui aime rigoler. On allait souvent manger à trois avec lui et Jean-Christophe Bahebeck la saison dernière. On s’amusait bien, même si Nico était le plus fort d’entre nous à la PlayStation (rires) . Par contre, il ne parlait pas néerlandais, donc, comme j’étais à côté de lui dans le vestiaire, j’étais un peu son traducteur. Je lui traduisais tout. Mais cela ne l’empêchait pas de venir avec son dictionnaire dans le vestiaire pour essayer de parler avec tout le monde, que ce soit en néerlandais ou en anglais. Dans la vie comme dans le foot, c’est quelqu’un qui veut toujours s’améliorer. C’est pour ça que c’est vraiment agréable d’avoir quelqu’un comme lui dans un groupe."
Et ce n’est pas ses nouveaux équipiers rouches, qui l’apprécient unanimement, qui diront le contraire…
À gauche, toute !
Avec Gavory, les offensives rouches viennent majoritairement de la gauche. Très costaud défensivement depuis le début de la saison et à l’aise techniquement, même sous pression, Nicolas Gavory apporte également sa pierre à l’édifice offensif rouche de Michel Preud’homme. “Je suis très content de ses prestations, il est très fort et fait preuve de beaucoup de constance”, indiquait le coach liégeois après la victoire à Ostende au sujet de son back gauche. Adorant se porter vers l’avant et multiplier les courses sur son flanc, le Français se positionne, en moyenne, plus haut que la ligne médiane sur une rencontre, preuve de ses velléités offensives (et de ses capacités d’endurance).
Et cela a déjà porté ses fruits à plusieurs reprises puisqu’il est impliqué, directement ou indirectement, sur six buts liégeois cette saison (dont deux passes décisives, une face à Mouscron, l’autre face à Eupen).
Sur le côté opposé, ni Vojvoda, ni Fai (malgré un assist chacun) ne peuvent se targuer de cette efficacité car les attaques menées côté gauche sont moins décisives que celles menées côté droit (17 % de réussite à gauche, 9 % de réussite à droite).