Le Standard est (déjà) Amallah-dépendant, et le meilleur est à venir
Après quatre matchs, l’impact du médian de 22 ans est déjà énorme. Principalement en dribbles et duels gagnés. Décryptage.
- Publié le 20-08-2019 à 06h29
- Mis à jour le 20-08-2019 à 11h58
Après quatre matchs, l’impact du médian de 22 ans est déjà énorme. Principalement en dribbles et duels gagnés. Décryptage. Un appel tranchant à la limite du hors-jeu, un dribble réussi pour rentrer sur son pied et une frappe enroulée parfaitement exécutée qui termine au fond des filets. Au retour des vestiaires, dimanche après-midi, Selim Amallah a fait parcourir un frisson dans tout le stade de Sclessin, au moment d’inscrire le troisième but du Standard. Un but qui a rassuré les Rouches, donnant un caractère sans conséquence à la mésentente entre Bodart et Laifis, qui a coûté le 3-1, mais qui a surtout mis en évidence une réalité qu’il est devenu impossible de contester : le médian de 22 ans est déjà indispensable à ses nouvelles couleurs.
Outre son intégration rapide, sa capacité à être décisif et sa grinta qui colle parfaitement à la mentalité du club liégeois, Selim Amallah se distingue surtout dans deux secteurs : les dribbles et les duels gagnés.
Un coup d’œil sur les statistiques des quatre premiers matchs suffit pour s’en rendre compte. Que ce soit sur la pelouse du Cercle, face à Zulte Waregem ou contre Mouscron, Selim Amallah a constamment été le Standardman le plus efficace (et de loin), dans ces deux domaines. Face au Essevee et aux Hurlus, il s’est distingué en remportant 16 duels. Et dimanche dernier, il a battu son record de dribbles réussis sur un match : 12 !
Une réussite presque insolente qui contraste avec les chiffres des Rouches sur la pelouse du Saint-Trond, qu’Amallah, malade, n’avait pas foulée. Au Stayen, Noë Dussenne, un défenseur, était le joueur à avoir remporté le plus de duels (13), devant Emond (10). Et aucun Standardman n’était parvenu à réussir plus d’un seul dribble, là où Amallah en réussit au moins quatre par rencontre depuis que le championnat a débuté.
Preuve de l’importance considérable que l’ancien de Mouscron a pris dans le jeu du Standard, qu’il prend un malin plaisir à incarner. "Je me suis rapidement fondu dans le collectif et je me sens bien dans ce groupe. J’ai autour de moi des joueurs techniques qui aiment avoir le ballon dans les pieds, ce qui me facilite les choses", soulignait Amallah après la rencontre de dimanche, conscient d’avoir déjà pris du galon en 270 minutes.
Mais ce n’est qu’un début. Et le meilleur est, forcément, à venir.