Historiquement performants au Bosuil, les Rouches vont affronter un Antwerp en mutation
- Publié le 25-04-2019 à 17h15
- Mis à jour le 25-04-2019 à 17h16
Loin de débarquer en terres conquises, le Standard se déplace du moins sur un terrain qui lui a plutôt bien réussi dernièrement.
Si l’Antwerp s’était présenté à Sclessin il y a un mois comme la bête noire du Standard, les rôles s’inversent en même temps que le lieu d’action change. Au Bosuil, les Anversois ne sont plus parvenus à prendre la mesure des Liégeois depuis le siècle dernier et une victoire 3-0 acquise il y a tout juste vingt-deux ans face aux coéquipiers de Roberto Bisconti et Axel Lawarée.
Depuis ce match d’avril 1997, le Standard s’est imposé à trois reprises et a contraint son hôte au partage à quatre reprises, dont deux au cours des deux dernières saisons.
Si ces décennies de résultats blancs à domicile face au Standard sont à relativiser vu l’absence du matricule 1 au sein de l’élite entre 1998 et 2000 et entre 2004 et 2017, elles semblent pourtant trouver une forme de résonance dans les résultats actuels des hommes de László Bölöni, plus performants à l’extérieur que dans leur antre.
Depuis son retour dans l’élite, le club de la métropole a ainsi pris pour habitude de mieux performer en dehors de ses bases que devant ses propres supporters. Sur les deux phases classiques que les Anversois ont disputées, ils ont pris 41 points sur 90 à domicile, contre 49 à l’extérieur.
Outre le fait qu’un match ne se gagne pas sur des tendances historiques, le Standard va d’autant plus devoir se méfier de ce déplacement à l’Antwerp que les Anversois semblent partis pour faire mentir cette tendance à mieux s’exporter.
Pour ses premiers playoffs, le matricule 1 a ainsi perdu le même ratio de points (un tiers) chez lui que chez ses adversaires.
Après s’être inclinés à Sclessin, qui laissait présager une longue fin de saison vu leur dernière demi-heure en bord de Meuse, les hommes de Bölöni ont enchaîné quatre matches consécutifs sans défaite pour se repositionner dans la course à l’Europe, et aux accessits.
A l’extérieur, ils ont pris le meilleur face à Anderlecht et à La Gantoise. Mais ils sont aussi parvenus à impressionner chez eux en prenant quatre points sur six face au Racing Genk et au FC Bruges, les deux meilleures équipes de cette saison.
Face à un matricule 1 en mutation sur sa capacité à performer à domicile, le Standard va donc aussi devoir se transformer en prenant des points à l’extérieur face aux meilleurs, son grand problème de la phase classique.