L’affaire Carcela ou le summum du ridicule
Il y a près de deux mois que le Clasico entre le Standard et Anderlecht du 3 février dernier s’est terminé sur le score de 2-1.
- Publié le 27-03-2019 à 11h00
- Mis à jour le 27-03-2019 à 11h20
Il y a près de deux mois que le Clasico entre le Standard et Anderlecht du 3 février dernier s’est terminé sur le score de 2-1.
Mais Mehdi Carcela n’est toujours pas fixé sur son sort, suite à son doigt d’honneur (à la suite de son but annulé par le VAR). Et il ne le sera pas avant ce vendredi… au plus tôt. Il pourra donc jouer face à l’Antwerp en ouverture des PO1, puisque dans le cadre d’une procédure non-accélérée (à l’inverse d’une carte rouge directe), la prise d’effet de la suspension n’a lieu que le lundi de la semaine qui suit le jour de la décision.
Sans prendre position sur le fond du dossier, il est incroyable que la décision de suspendre (ou pas) l’international marocain soit prise de manière si tardive. Entre la convocation du joueur, la décision de la Commission des Litiges en première instance (qui a blanchi le médian), l’appel du parquet et la lenteur de prise de décision de la Commission des litiges d’appel, on frôle le ridicule dans ce dossier, qui se base sur l’action intentée d’office par le procureur du parquet fédéral Kris Wagner (et dont la recevabilité est mise en cause par le Standard).
Procédure non-accélérée ? Ou plutôt procédure très lente ? On finit par se poser la question. Car si la Commission des litiges d’appel décide finalement de suspendre Carcela, ce dernier pourrait louper deux matchs de PO1 du mois d’avril pour un geste qui a eu lieu lors de la…. 24e journée de championnat. Invraisemblable.
Mais on pourrait aller encore plus loin dans le ridicule. Car si Mehdi Carcela est finalement suspendu, le Standard pourrait décider de se rendre devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS). Ce dernier recours étant suspensif et devant être introduit dans un délai de sept jours après la décision de la Commission des Litiges d’appel, il pourrait encore retarder la décision finale dans ce dossier.
Bienvenue en Belgique…