Nicolas Raskin: "J’aurais déjà pu revenir au Standard"
Heureux de revenir "à la maison", Raskin ne veut pas brûler les étapes.
- Publié le 07-02-2019 à 11h10
- Mis à jour le 07-02-2019 à 14h57
Heureux de revenir "à la maison", Raskin ne veut pas brûler les étapes. Après Alen Halilovic mardi, le Standard a présenté sa deuxième recrue du mercato hivernal ce mercredi. Concernant Nicolas Raskin, il s’agit davantage d’un retour que d’une arrivée puisque le Waremmien de 17 ans, il deviendra majeur le 23 février, a usé bon nombre de crampons à Liège.
Après quasiment dix ans passés en rouche, il signe à Anderlecht. "J’avais besoin de plus d’autonomie et j’ai voulu voir comment les choses se passaient ailleurs", se souvient-il. "Être au contact de personnes différentes m’a fait mûrir."
De fait. Sous ses airs timides, le jeune homme semble avoir pris de la bouteille. Sur le terrain aussi. "J’ai été formé comme un six, mais j’ai évolué et je peux maintenant aussi jouer en huit, voire en dix", explique le joueur axial qui portera le numéro 37, tout en pointant ses qualités et le domaine dans lequel il doit progresser en priorité. "Mes points forts sont le jeu de tête, la récupération du ballon et le jeu direct vers l’avant, mais je dois travailler l’aspect tactique."
Déjà présent dans la sélection contre Anderlecht dimanche dernier, il a retrouvé "des émotions perdues" en bord de Meuse, où la stabilité et la sérénité que le Standard dégage désormais ont également pesé dans la balance. "J’aurais aimé être prêté pour avoir plus de temps de jeu en D1 mais quand un président comme Bruno Venanzi, des coachs comme Michel Preud’homme et Emilio Ferrera offrent la possibilité de revenir chez soi, la question ne se pose même pas."
Depuis la mi-janvier, le Standard compte donc en ses rangs le premier joueur né au XXIe siècle à avoir disputé un match de Pro League. C’était il y a tout juste un an lors de La Gantoise - Saint-Trond. Un passage historique en quelque sorte chez les Buffalos, même si l’issue n’a pas été celle souhaitée. "Après deux années difficiles à Anderlecht, j’aurais pu revenir au Standard", confesse l’international U18, "mais la chance d’évoluer dans un noyau A s’est présentée à Gand et je me sentais prêt à faire ce pas. "
Là, il côtoie Hein Vanhaezebrouck, avec qui le courant passe plutôt bien. "S’il était resté à Gand, je pense que mon évolution dans l’équipe première aurait pu être différente, mais [après son départ] j'ai eu trois coaches différents en un an et demi, ce n'est pas l'idéal pour un jeune."
Au Standard, il a retrouvé un cadre idéal pour poursuivre sa progression et a déjà marqué deux fois avec la réserve ce lundi contre Lokeren (7-0). Home sweet home, comme dirait l’autre.