"Oulare devra retrouver ses sensations"
- Publié le 24-11-2018 à 07h39
- Mis à jour le 24-11-2018 à 07h40
Michel Preud’homme peut compter sur son attaquant qui est totalement apte. Après avoir récupéré ses internationaux au compte-gouttes en cette fin de semaine, Michel Preud’homme a dû faire l’état des lieux de son noyau, constatant avec regret plusieurs indisponibilités.
"Les trêves internationales ne nous permettent jamais de travailler en profondeur", précise le coach des Rouches. "On doit surtout être à l’écoute des joueurs, constater leur niveau de fatigue ou encore leurs blessures."
De blessure, il en est toujours question dans le chef de Cavanda (épaule) et Marin (cheville), qui sont indisponibles pour la venue d’Eupen, mais ce n’est plus le cas pour Obbi Oulare qui, comme annoncé dans nos colonnes ce vendredi, fait partie de la sélection, une première pour le joueur depuis huit mois.
L’attaquant au gabarit imposant (1,96 m) va désormais offrir d’autres perspectives à Michel Preud’homme. "On estimait qu’on avait besoin de ce type de profil", précise le T1 liégeois. "Obbi revient plus tôt que prévu mais il devra avant tout retrouver ses sensations. Cette sélection est l’aboutissement d’une saine évolution. Il a travaillé, seul, avec les kinés et les médecins, il est revenu, s’est entraîné dur avant de prendre du rythme avec l’équipe réserve. Son évolution a été très bonne."
Obbi Oulare, Maxime Lestienne, Paul-José Mpoku, Michel Preud’homme a désormais du choix dans la division offensive.
"On récupère des joueurs devant en même temps qu’on en perd derrière", sourit-il. "Il y a plusieurs joueurs qui ont beaucoup donné et ces retours vont nous permettre de les faire souffler. Ils n’auront plus à enchaîner trois matchs par semaine."
Face à Eupen, le Standard débutera un deuxième tour qui, tout le monde l’espère à Sclessin, devra mener le club aux PO1. Pour y parvenir, les Liégeois devront encore s’améliorer dans plusieurs secteurs et notamment gagner en régularité. De quoi évoquer le match aller à Eupen où les Liégeois s’étaient écroulés alors qu’ils avaient tout en main.
"C’est l’exemple type", précise MPH. "On menait et on devait doubler la mise mais à l’arrivée, on s’est pris les pieds dans le tapis. En l’emportant, on aurait franchi un cap plus rapidement. Ce fut la même chose à Krasnodar où nous menions également. À Courtrai, nous avons réussi à franchir ce cap qui constituait à résister après avoir ouvert le score et à se rassurer en fin de match."