Sa Pinto recadre Michel Preud'homme: "Ses paroles sont impardonnables"
Énervé, Ricardo Sa Pinto a remis Michel Preud’homme à sa place.
- Publié le 07-05-2018 à 06h46
- Mis à jour le 07-05-2018 à 09h23
Énervé, Ricardo Sa Pinto a remis Michel Preud’homme à sa place. Depuis quelques semaines, Michel Preud’homme est devenu le poil à gratter de Ricardo Sa Pinto. Malgré ses bonnes performances, la victoire en Coupe et la qualification du Standard pour les playoffs 1, le nom de l’entraîneur liégeois est cité avec insistance afin de succéder au Portugais la saison prochaine. Il y a eu les bruits de couloirs, les avis des uns et des autres mais depuis une bonne semaine, l’affaire prend une tournure digne des plus grandes séries télévisées américaines.
Premier acte de ces quelques jours fous : Sa Pinto déclare ouvertement avant et après la rencontre à La Gantoise qu’il prépare la saison prochaine : "Je donne du temps de jeu à quelques joueurs afin qu’ils prouvent qu’ils ont les qualités nécessaires pour jouer au Standard la saison prochaine. Je vais aussi parler avec Olivier Renard afin de décider de la date de reprise des entraînements et du nombre de matches amicaux."
C’était là le discours d’un homme qui ne pense pas une seconde à quitter son poste. De quoi oublier la piste menant à Michel Preud’homme ? Absolument pas, puisque l’ancien coach de Bruges s’est offert une sortie médiatique retentissante : "Oui, j’ai bien parlé à Bruno Venanzi, c’était il y a quelques semaines mais depuis je n’ai plus de nouvelles."
Preud’homme a donc lâché une véritable bombe, et il n’en fallait pas plus pour faire réagir l’actuel T1 des Rouches, jamais avare de bons mots lorsqu’il s’agit d’exprimer le fond de sa pensée. "Je suis dans le football depuis plus de 30 ans, je suis entraîneur depuis 7 saisons, et je n’ai jamais entendu ni vu ce que Michel Preud’homme est en train de faire à propos d’un entraîneur en place, un entraîneur qui a gagné la Coupe et qui a qualifié son équipe pour les playoffs 1. Je rappelle que c’était objectif fixé par le club en début de saison. Ce qu’il fait, c’est un manque de respect, c’est impardonnable. Je ne veux même pas en parler comme si c’était un collègue, Philippe Clement est mon collègue, pas Preud’homme car, pour le moment, il n’entraîne pas. Si j’en ai parlé à Bruno Venanzi ? Non, pas du tout."
Tous les regards sont donc maintenant tournés vers Preud’homme. La suite au prochain épisode.