Osimhen remet le "Felice Time" au goût du jour
Sans un doublé de son attaquant en fin de match, Charleroi plongeait dans une mini-crise.
- Publié le 22-10-2018 à 06h42
- Mis à jour le 22-10-2018 à 14h26
Sans un doublé de son attaquant en fin de match, Charleroi plongeait dans une mini-crise. Quelle est la différence entre une équipe de Zulte-Waregem qui n’a plus pris un point en championnat depuis le 11 août et une formation de Charleroi qui veut encore rêver aux playoffs 1 ?
Sur ce qu’on a vu ce dimanche soir, pas grand-chose finalement. Mais les Zè bres ont pu compter sur un très efficace Victor Osimhen, qui a évité à Charleroi une mini-crise en inscrivant deux buts dans les dix dernières minutes de la rencontre.
Très en colère contre son équipe après la défaite concédée au Cercle Bruges lors de la dernière journée, Felice Mazzù n’a pas fait payer à ses joueurs cette mauvaise prestation au Jan Breydel. Avant la blessure à l’échauffement de Nicolas Penneteau et la titularisation de Rémy Riou, on ne retrouvait dans son onze de base qu’un tout petit changement, avec la présence à l’arrière gauche de Nurio, blessé au Cercle, à la place de Steeven Willems.
Par contre, dans l’animation offensive de son équipe, le mentor des Zè bres procéda à un petit changement. Victor Osimhen déménageait sur le flanc gauche et laissait Cristian Benavente retrouver une place dans l’axe où ses qualités de passing et d’infiltration peuvent mieux s’exprimer que quand il est collé à une ligne de touche. Cette formule avec Niane en pointe et Bruno sur le flanc gauche fonctionna assez bien dans un premier temps, avec des tentatives successives de Bruno, Osimhen et Niane. Et dans le remplacement défensif cher à Felice Mazzù, Osimhen répondait présent à une position qu’il a appris à connaître en Allemagne.
Mais le soufflé retomba assez vite, avec un manque de justesse dans les dernières passes, surtout celle qui devait permettre d’ouvrir la brèche dans l’arrière-garde flandrienne. Et alors qu’on semblait se diriger vers un 0-0 à la mi-temps, le choix de l’entraîneur ca rolo s’avéra payant. Benavente récupéra un ballon… dans l’axe aux 25 mètres, et arma un tir très puissant que Bossut repoussa dans son but via le poteau.
Toute cette belle activité offensive disparut au retour des vestiaires avec une équipe de Charleroi qui laissait Zulte-Waregem prendre le match à son compte et se montrait trop brouillonne dans ses reconversions offensives. Postés dans leur camp, les Zè bres subissaient. Et sur une percée de Bongonda, Marinos accrocha fautivement le flanc gauche de Zulte-Waregem. Harbaoui se chargea de transformer le penalty. L’ancien attaquant car olo gratifia ensuite le stade d’un merveilleux tir qui alla nettoyer la lucarne de Riou.
Secoués par cette double réalisation du Tunisien et par les chants de la T 4 ("Bougez vos couilles"), le Sporting retrouva, enfin, un esprit conquérant, et fut récompensé de ne pas avoir baissé les bras quand Victor Osimhem, replacé dans l’axe après les montées de Perbet, Gholizadeh et Henen, reprit victorieusement un ballon repoussé par Bossut suite à une tentative de Perbet. L’attaquant des Zè bres n’en resta pas là, et d’un heading rageur, sur un centre de Benavente, offrit la victoire au Sporting à la 93e.