Malgré les 10 techniques de communications d'Hein Vanhaezebrouck, rien n’a fonctionné
Analyse des techniques de communication d’Hein Vanhaezebrouck
- Publié le 03-11-2018 à 11h21
- Mis à jour le 03-11-2018 à 11h22
Analyse des techniques de communication d’Hein Vanhaezebrouck Chaque match a son scénario et son explication. Et souvent Hein Vanhaezebrouck change de version pour expliquer la faillite de son équipe ou pour tenter de motiver ses joueurs.
1. Viser un joueur. Hein Vanhaezbrouck a critiqué Adrien Trebel lors de la défaite à Bruges et du nul face à l’Antwerp. Il a voulu montrer que personne n’a de privilège. Étonnant, car Trebel était loin d’être le plus mauvais.
Ses mots : "Nous avons joué à 10 contre 11. Le moteur de notre équipe était éteint."
2. Exagérer les qualités de son équipe. Malgré la défaite 1-0 à Genk, Vanhaezebrouck a soutenu que son équipe avait joué l’un de ses matches les plus aboutis. Quelques jours plus tard, ils ont perdu à Trnava.
Ses mots : "Il y a du génie qui vient de la défense et l’entrejeu."
3. Prendre la faute à son compte. Lors du cinglant 0-3 face à l’Union, le coach s’est dressé en bouclier devant ses joueurs. Sa tactique : tout prendre sur lui alors que les joueurs n’avaient pas répondu aux attentes.
Ses mots : "C’est ma faute. J’ai fait les mauvais choix."
4. Attaquer les consultants. Pour évacuer la pression et détourner l’attention après la défaite face à l’Union, le coach a fait diversion en attaquant un tweet de Geert De Vlieger.
Ses mots : "Je lis que c’est la crise. Chapeau qu’un ancien joueur doive s’occuper de ça."
5. Féliciter un concurrent. Vanhaezebrouck a pour habitude de mettre la pression sur les autres. Ce fut encore le cas lors de la victoire de Genk à Besiktas. Il a félicité les Limbourgeois et leur a collé l’étiquette de favoris au titre.
Ses mots : "Genk est, selon moi, le grand candidat au titre. Des jeunes comme Saelemaekers ne seront au niveau de Trossard que dans deux ans."
6. Aller au clash avec le public. Après les sifflets lors du 0-0 contre dix joueurs de Saint-Trond, le coach a critiqué l’attitude des fans afin de dédouaner ses joueurs.
Ses mots : "Dans d’autres stades, les tribunes continuent de soutenir leur équipe. Cela nous coûte de 6 à 8 points par saison."
7. Mettre en avant un joueur. Jeudi soir, il a félicité Sebastiaan Bornauw pour sa prestation après avoir connu un off day à Eupen. Il l’a répété vendredi en citant une nouvelle fois le défenseur en exemple.
Ses mots : "Bornauw était malade de sa prestation. D’autres oublient directement un mauvais match."
8. Critiquer la direction. Le noyau n’est pas assez talentueux. Vanahezebrouck n’a jamais attaqué la direction de front pour cela mais a fait comprendre qu’il n’était pas le seul responsable.
Ses mots : "Je dois faire avec les joueurs que j’ai. Et je n’ai pas de leader."
9. Tirer sur les médias. Ce vendredi, comme s’il n’avait plus de solution pour détourner l’attention, il s’est mis à critiquer le fait que les médias parlent davantage de la crise à Anderlecht qu’à Bruges.
Ses mots : "Le Club Bruges n’a gagné qu’une fois en sept matches. Combien de journaux en parlent ? Peu."
10. Tacler toute l’équipe. Le nul contre Lokeren a eu la peau de sa patience. Il a annoncé qu’il ne ferait plus de cadeau à ses joueurs et qu’il n’hésiterait pas à faire appel à d’autres. Histoire de les réveiller.
Ses mots : "Je ne les protège plus. Celui qui joue mal sera remplacé."