Didillon: "Avec si peu d’agressivité, on ne gagne pas les grands matches" (VIDEO)
- Publié le 27-08-2018 à 08h38
- Mis à jour le 27-08-2018 à 14h03
Les Mauves, notamment Thomas Didillon, sont conscients d’avoir été trop braves contre Bruges Il n’y avait qu’à calculer les moyennes d’âge pour comprendre que Bruges allait pouvoir jouer de toute son expérience pour faire la différence.
Les Blauw en Zwart n’ont pas hésité à secouer les jeunes Bruxellois pour leur faire comprendre qu’ils étaient maîtres sur leurs terres. Leur impact dans les duels et leur agressivité sur l’entièreté du terrain ont fait déjouer Anderlecht.
"Nous n’avons pas été à notre niveau", concède Ivan Santini. "Nous n’étions pas bien techniquement, tactiquement. On aurait dû davantage se donner physiquement. Nous avons peut-être manqué d’agressivité. On a laissé Vanaken et Vormer trop libres et ils ont pu jouer. On doit être plus agressifs sur eux. Nous devions être plus durs directement. On a encaissé trop vite et ça pèse mentalement."
Santini connaissait ce genre d’atmosphère si spéciale dans le stade le plus oppressant de Belgique. Les jeunes du noyau découvraient la pression mise par les 30.000 fans de Bruges. Une expérience pas toujours simple à gérer et dont les Blauw en Zwart profitent.
Thomas Didillon sait que l’ambiance a joué dans les têtes. "C’était le premier topper pour beaucoup de joueurs dans une équipe jeune qui ne sait pas à quoi s’attendre. C’est inconscient. On a fait de notre mieux mais on a encore une grosse marge de progression."
Il pointait la différence physique entre Bruges et Anderlecht. "On n’a pas fait le match qu’on voulait faire dans l’agressivité. On savait qu’on allait se faire presser. On a manqué de justesse et de lucidité à la dernière passe à cause de ça. Il sera important de débriefer à froid et corriger ce qui s’est mal passé. On ne pourra pas gagner des matches du top avec si peu d’agressivité."
Les deux hommes étaient par contre certains que l’équipe relèvera la tête dès dimanche prochain. "Nous avons tous conscience de ce qui s’est passé", poursuit Didillon. "On est encore déçus mais je n’ai aucun doute sur le fait qu’on va rebondir et trouver les clés pour la semaine prochaine."