Najar: "La peur, c’est pour les perdants"
Dimanche, Andy Najar est revenu à la compétition 224 jours après sa grave blessure au genou.
- Publié le 30-11-2016 à 06h41
- Mis à jour le 30-11-2016 à 06h42
Dimanche, Andy Najar est revenu à la compétition 224 jours après sa grave blessure au genou. Il n’y a pas que les sept buts marqués contre Mouscron qui ont rendu le sourire au Sporting. Le retour d’Andy Najar était l’autre bonne nouvelle dimanche.
Absent depuis le 17 avril et une rupture des ligaments croisés du genou, il est revenu sur les terrains plus vite que prévu. Dans une interview au quotidien hondurien Diez, il a expliqué pourquoi.
Quel fut votre premier sentiment après votre retour à la compétition ?
"Le soulagement. Grâce à Dieu, je me suis très bien senti. J’avais déjà repris avec les U21 par un but et un assist et j’ai continué sur ma lancée. Je viens de faire une grande étape sur la route de mon retour au plus haut niveau."
Avez-vous encore peur pour votre genou ?
"La peur, c’est pour les perdants. Moi, je suis un gagnant. Je ne pense jamais à la blessure. Ni avant, ni maintenant malgré ce qui m’est arrivé. En fait, je crois au destin. Si ça doit arriver, ça arrivera. Moi, je ne peux faire qu’une chose : ne jamais baisser les bras et me donner à fond pour atteindre mon objectif : atteindre le plus haut niveau possible dans le football."
Comment avez-vous fait pour revenir plus rapidement que prévu ?
"J’ai toujours continué à faire mes exercices sérieusement. Pour être honnête, il y avait des jours où j’avais envie de rester chez moi mais je savais que c’était pour mon bien."
Quel fut le moment le plus difficile de cette rééducation ?
"Les trois premiers mois, clairement. Pendant cette période, c’était toujours la même rengaine : partir de chez moi à 8 heures, faire encore et toujours les mêmes exercices puis rentrer à la maison à 16 heures. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de ma famille dans les moments les plus difficiles."
Quels sont vos objectifs maintenant ?
"Je veux retrouver mon meilleur niveau le plus vite possible. Je sais que je peux y arriver car je suis revenu plus fort qu’avant."
En quoi êtes-vous plus fort ?
"J’ai encore plus faim de réussite. J’ai la volonté de briller, la volonté d’aller dans un club du top. Je sais que j’en suis capable et je sais que je vais y arriver."
Le Brésilien Ronaldo avait eu la même blessure que vous en 1999 et avait remporté le Mondial en 2002. Que va-t-il se passer avec vous ?
"Je veux rejouer le plus possible, être champion avec Anderlecht et puis voir ce qu’il va se passer pour moi cet été."