De Rostov à Kazan, le périple de quelques supporters bruxellois
A peine remis de leurs émotions de Belgique-Japon, Michael Meysman et ses amis ont pris la direction de Kazan, où ils vont assister à Belgique-Brésil. Mais ce trajet ne va pas se faire sans encombres…
- Publié le 03-07-2018 à 17h44
- Mis à jour le 03-07-2018 à 18h05
A peine remis de leurs émotions de Belgique-Japon, Michael Meysman et ses amis ont pris la direction de Kazan, où ils vont assister à Belgique-Brésil. Mais ce trajet ne va pas se faire sans encombres…
Le matin de Belgique-Japon, une brève interview de quelques supporters bruxellois paraissait dans la DH. On pouvait y lire ceci: "Si tu dois faire attention aux dépenses, alors il faut beaucoup de débrouillardise. Par exemple, entre Kaliningrad et Rostov, on est passé par Krasnodar puis on s’est fait conduire par un local jusqu’à Rostov… et pour aller à Kazan, on prendra des billets d’avion jusqu’à Tcheboksary et il nous restera ensuite deux heures de covoiturage."
Des propos que regrette peut-être Michael Meysman aujourd’hui: "Après votre article, plusieurs supporters nous ont dit avoir choisi l’option de passer par Tcheboksary pour aller à Kazan. Résultat, les prix ont flambé et il était trop tard pour acheter nos propres billets… On a donc voulu prendre l’un des trains affrétés par la FIFA, sauf qu’après plusieurs mésaventures, nous n’avons pu monter à bord. Résultat, on est actuellement dans un train traditionnel qui va mettre 24 heures pour rallier… Moscou. Il faudra ensuite seulement trouver un moyen de se rendre à Kazan depuis la capitale !"
Mais cette mésaventure n’est pas prête à leur faire oublier la qualification spectaculaire de ce lundi: "C’était assez comparable à Belgique-USA à Salvador, il y a 4 ans. Mais celle-ci fut plus difficilement arrachée, encore ! Depuis les tribunes, le troisième but était magique. Pourtant, il n’y avait pas grand-monde dans le kop belge mais quand on revient d’aussi loin… J’avoue que j’était abattu à 2-0 mais j’y croyais encore. Il restait 30 minutes à jouer face à une équipe qui ne nous dominait pas…" se souvient Michael Meysman, pour qui l’aventure russe se poursuit.