La DH vous emmène à la découverte du camp d'entraînement des Diables rouges en Russie
Nous nous sommes rendus à Dedovsk pour jeter un œil au complexe qui accueillera les Diables.
- Publié le 13-06-2018 à 07h31
- Mis à jour le 13-06-2018 à 08h05
Nous nous sommes rendus à Dedovsk pour jeter un œil au complexe qui accueillera les Diables. La différence est énorme. Si le centre d’entraînement de Dedovsk ressemblait encore à un terrain vague en décembre dernier, il s’est littéralement transformé à la veille de l’arrivée des Diables (NdlR : nous nous y sommes rendus mardi, dans l’après-midi).
Le changement le plus marquant est sans conteste la construction du bâtiment jouxtant le terrain d’entraînement. Il y a quelques mois, il n’existait pas. Il abrite désormais la salle dans laquelle auront lieu les conférences de presse quotidiennes mais également les vestiaires des joueurs.
Nous avons pu visiter toute l’enceinte à l’exception des vestiaires. S’ils sont à l’image de la salle de presse, on peut imaginer une certaine sobriété couplée à de la modernité.
Le complexe ne peut cacher qu’il a été construit pour l’occasion. Il suffit d’observer l’auditoire pour comprendre que certaines finitions ont été délibérément laissées de côté.
Les Diables seront accueillis par des pots de fleurs en forme de ballons et par de nombreux panneaux publicitaires de Belgium. Vu la configuration de leur arrivée, il sera impossible de les voir avant la sortie du vestiaire, alors qu’au Brésil, ils avaient été flashés en train de descendre à vélo de l’hôtel au terrain d’entraînement.
Quelques détails doivent encore être réglés pour que tout soit en place comme le souhaite Roberto Martinez.
Le terrain n’est, par exemple, pas totalement occulté. Des panneaux publicitaires sont déjà en place mais d’autres, noirs et opaques, seront apposés sous peu afin que les entraînements soient donnés dans le plus grand secret.
La pelouse avait été fraîchement coupée lors de notre passage. Elle laissait apercevoir quelques irrégularités. Son état pose question mais il est impossible d’en juger et de la critiquer sans l’avoir foulée.
EN IMAGES - Le centre d'entraînement des Diables rouges
Sécurité maximale, armée et portiques
À part une souris (et encore, une petite), personne ne pourra pénétrer dans l’enceinte occupée par les Diables Rouges durant la Coupe du Monde.
Ou alors il faudra le courage d’affronter l’énorme système de sécurité mis en place pour l’occasion.
Outre les caméras à l’intérieur et à l’extérieur du complexe, nous avons dénombré des dizaines d’employés d’une entreprise de sécurité, des militaires et des policiers qui se relaient aux postes de sécurité.
Chaque micro-ouverture est surveillée par un cerbère qui n’hésite pas à pointer le bout de son nez pour inspecter ce qui se passe. L’entrée des visiteurs (celle que les médias devront emprunter) est équipée de deux portiques de sécurité. Une mesure qui n’existait pas lors des tournois précédents.
On ne badine pas avec la sécurité en Russie. Même les ouvriers qui s’occupent des derniers détails à régler avant l’arrivée des Diables sont fouillés s’ils sonnent en quittant le boulot.
Dans le plus grand secret
Impossible de trouver le centre d’entraînement des Diables sans en posséder l’adresse.
Dedovsk, le village du nord-ouest de Moscou qui accueille le terrain sur lequel s’entraîneront les Diables, n’affiche rien au sujet de la présence de notre équipe nationale. Pas un drapeau, pas une affiche ne laisse penser qu’une équipe va s’y entraîner.
Pareil pour l’hôtel des Diables où aucun signe de leur arrivée n’est déployé.
Des murs de 4 mètres de haut
De l’extérieur, le centre d’entraînement des Diables fait office de forteresse.
Les murs, peints en noir-jaune-gris, sont tout simplement gigantesques. Nous avons estimé qu’ils dépassaient aisément les 4 mètres de haut.
De quoi couper le vent et l’envie aux plus curieux d’espionner le travail du sélectionneur et de son équipe.