Romelu Lukaku: "Mon geste ? Le public était irritant !"
Romelu Lukaku a chambré les fans grecs, a prié à genoux et a appelé sa maman.
- Publié le 04-09-2017 à 08h25
- Mis à jour le 04-09-2017 à 08h30
Romelu Lukaku a chambré les fans grecs, a prié à genoux et a appelé sa maman. Romelu Lukaku était le dernier à quitter le vestiaire. Avec une casquette noire sur la tête et un grand sourire sur le visage, il a répondu pendant trois minutes aux questions des médias, alors que le car l’attendait.
Romelu Lukaku, vous avez fait la même chose qu’à Zagreb en 2013: marquer le but de la qualification.
"Je suis content pour l’équipe. On devait se qualifier le plus vite possible pour ce Mondial; c’est ce qu’on a fait. La joie est différente qu’en Croatie. On savait qu’on allait se qualifier. Avant le match, on était en pleine confiance. On sait gagner avec du beau foot, mais on l’a fait avec du caractère. On a montré de la maturité dans un match difficile. "
Pourtant, vous n’avez pas connu une soirée facile.
"Ce défenseur était irritant. Aussi bien verbalement que physiquement. Mais je m’en fiche. J’ai gagné et lui, il a perdu."
Après votre but, vous avez mis les mains derrière les oreilles, pour chambrer le public grec.
"Parce qu’il s’était également comporté de façon irritante envers moi. J’ai reçu des lasers dans les yeux, mais je m’y attendais. Ce qui est le plus chouette, dans le foot, c’est de gagner des matches qui se déroulent dans des conditions pareilles."
Et maintenant... le Mondial.
"Arrêtons de parler de la Coupe du Monde jusqu’en juin. Essayons d’atteindre un niveau le plus haut possible dans nos clubs, afin d’être prêts."
C’est déjà votre dixième but de cette campagne. Un record.
"Si j’ai marqué autant, c’est grâce à mes coéquipiers."
Comment avez-vous fêté votre qualification ?
"J’ai d’abord prié, à genoux. J’ai remercié Dieu pour tout ce qu’il a fait pour mon équipe et pour moi. Et puis, j’ai appelé ma maman. C’est mieux de fêter cette qualification modestement que de façon euphorique, comme si on était champion du monde."