Un ex-drogué, Jessy Pinkman et le Scholes hongrois: découvrez nos adversaires
Mais qui sont ses Hongrois ? Présentation d’un drôle de collectif.
- Publié le 26-06-2016 à 14h06
- Mis à jour le 26-06-2016 à 14h09
Mais qui sont ses Hongrois ? Présentation d’un drôle de collectif.
Tout ce que vous devez savoir sur les Magyars.
Gabor Kiraly
La star hongroise de cet Euro avec son physique rondouillard et son jogging mythique que porte son fils de quatre ans, gardien comme lui. À plus de 40 ans, Kiraly, qui signifie roi en hongrois, n’a pas prévu de raccrocher. Et son tournoi lui donne raison.
Adam Lang
Doublure de Juhasz à Videoton, la blessure de Fiola lui offre du temps de jeu à droite où il dépanne. Considéré comme un porte-bonheur puisque lors de ses sept premières apparitions, la Hongrie n’a pas encaissé le moindre but.
Roland Juhasz
Et dire que les dirigeants anderlechtois le trouvaient à bout de souffle… Depuis son départ en 2013, le défenseur a démontré le contraire, en club et en sélection même si les années qui passent ont une emprise sur sa vitesse.
Richard Guzmics
Pour s’être totalement manqué lors d’un match face au rival roumain, il a longtemps été très critiqué. Mais en quittant la Hongrie et Szombathely pour le Wisla Cracovie à l’été 2014, il a tourné la page et s’est imposé comme une valeur sûre.
Tamas Kadar
En 2008, le gaucher n’a que 18 ans quand il signe à Newcastle. Mais quelques mois après son arrivée, il se fracture la jambe après un choc avec Jordan Henderson. La première blessure d’une longue série de pépins qui l’empêcheront de s’imposer en Angleterre.
Depuis, le défenseur a tracé sa route, s’imposant à Poznan, où faute de pouvoir assouvir sa passion pour la moto qu’il ne pe
ut pratiquer pour des raisons contractuelles, il s’est découvert un nouveau hobby : les tatouages.
En Pologne, les supporters le surnomment Jesse Pinkman en raison de sa ressemblance avec le héros de la série Breaking Bad.
Zoltan Gera
La carrière du milieu le plus doué de sa génération aurait pu s’arrêter avant de commencer. Entre son addiction pour les jeux, sa consommation d’alcool puis de drogue et son appartenance à un gang, Gera qui voulait "devenir un vrai criminel, comme le Parrain, craint par tout le monde" a été sauvé par sa découverte de la foi. "Sans la religion, j’aurais pu mourir."
Avec elle, il a effectué une très belle carrière en Angleterre entre West Bromwich (de 2004 à 2008 puis de 2011 à 2014) et Fulham (2008-11) avec qui il a disputé la finale de la Ligue Europa en 2010. De retour à Ferencvaros depuis 2014, l’ancien meneur de jeu (37 ans) a reculé à la récupération mais a conservé sa qualité technique.
Adam Nagy
La plus grande promesse du football hongrois. En un an, tout est allé très vite pour ce milieu qui, dans le sillage d’un Mondial U20 réussi sous les ordres de Storck, a effectué ses débuts en club, à Ferencvaros, puis en sélection, formant dans les deux cas une paire complémentaire avec Gera.
Sa technique, vestige de ses années passées à jouer au futsal, est exquise et le milieu est à l’aise des deux pieds. Rapide et déjà au point tactiquement, Marseille et surtout Benfica le suivent de très près.
Balasz Dzsudzsak
L’un des nombreux joueurs présentés comme l’héritier de Puskas. Son potentiel a rapidement fait de lui une star au pays. Rexona, EA Sports pour le jeu Fifa ou Adidas ont fait de lui leur tête de gondole en Hongrie.
Le natif de Debrecen a parfois eu du mal à composer avec cette notoriété et la presse de son pays s’est délectée de son goût pour les voitures de luxe et de leur utilisation parfois fracassante, la Lamborghini de location qu’il a laissée en miettes à l’été 2013 en témoigne. Mais depuis le début du tournoi, le capitaine a recentré le débat sur le terrain où il brille.
Laszlo Kleinheisler
La Hongrie l’a essayé et l’a depuis adopté. Lancé par Bernd Storck pour le brûlant barrage aller contre la Norvège à Oslo, le milieu a marqué le seul but des siens dans une victoire capitale.
Relégué en réserve à Videoton pour ne pas avoir prolongé son contrat, ce pur produit de la Puskas Akademia, le centre national hongrois, a quitté son club fin janvier, signant contre 300.000 € au Werder Brême où il a terminé la saison dans le rôle d’un joker.
Petit chouchou de l’omnipotent premier ministre Viktor Orban, il est surnommé au pays le Scholes hongrois. Kleinheisler est encore à des années-lumière de la carrière de l’Anglais mais, au-delà de sa chevelure, sa clairvoyance dans son jeu de passe et sa technique justifient en partie le parallèle.
Zoltan Stieber
Repéré par Aston Villa à dix-sept ans, il a passé quatre ans en Angleterre sans jamais jouer avec les Villains. La carrière de ce milieu offensif plutôt rapide a décollé en Allemagne.
Sa présence à l’Euro a longtemps été incertaine en raison de son temps de jeu très limité cette saison, que ce soit à Hambourg (2 matches) ou à Nuremberg (6 matches) où il a été prêté en janvier.
Adam Szalai
Deux relégations en deux saisons à Hoffenheim puis à Hanovre. Zéro but marqué cette année en club. L’attaquant qui présente la particularité d’être passé par la Castilla du Real Madrid entre ses 20 et 23 ans a depuis retrouvé le chemin des filets avec sa sélection où son sens du sacrifice et ses qualités dans le jeu dos au but en font un élément clef.