"Voir nos femmes, cela nous changeait les idées"
Les anciens - sauf Pfaff - conseillent à Wilmots d’emmener les femmes à la Coupe du Monde.
- Publié le 20-05-2014 à 17h33
- Mis à jour le 21-05-2014 à 17h21
Les anciens - sauf Pfaff - conseillent à Wilmots d’emmener les femmes. Marc Wilmots a pris la décision de ne pas emmener les femmes et familles au Brésil. Lors du Mondial 1986, Guy Thys avait laissé le libre choix aux joueurs. Beaucoup de femmes ont fait le déplacement. Toutefois, elles ont peu vu leur époux. Qu’en pensent nos Mexicains ? Wilmots a-t-il raison ?
Franky Vander Elst : "Il faut laisser la possibilité aux femmes de venir sur place. Surtout pour les Diables qui ne jouent pas beaucoup. Je lis qu’elles ne sont les bienvenues que pour les demi-finales. C’est la même chose que de dire : ‘Venez en France dans deux ans.’"
Vercauteren : "Je suis curieux de voir ce qu’il se passera s’ils passent le premier tour. Certaines ne partiront-elles pas déjà ?"
Broos : "Vous ne croyez quand même pas qu’aucune femme ne partira dès le début ? Nos femmes s’entendaient très bien et formaient un groupe soudé. Madame Thys s’en chargeait."
Leo Vander Elst : "On avait des chambres de deux. Quand Hugo voulait être seul avec sa femme, j’allais boire une chope avec Ceulemans dans la chambre Maes. (NdlR : c’était une chambre où ils avaient mis les bouteilles de bière belge que Guy Thys avait fait venir de Belgique)."
Ceulemans : "C’était bien vu de la part de Thys d’emmener de la bière belge et les épouses. Je crois qu’elles sont venues dix jours et qu’on les a vues deux ou trois fois. Cela nous changeait les idées et cela nous soulageait. Mais je comprends un peu Wilmots aussi..."
De Wolf : "Moi, après avoir été écarté de l’équipe, je voulais plus souvent voir ma femme. Thys l’a refusé. Les mêmes règles valaient pour tout le monde. Téléphoner aux femmes quand elles étaient encore en Belgique, c’était un autre problème. On n’avait pas de GSM; on devait donc utiliser le téléphone fixe de l’hôtel via un système qui s’appelait PCV. Parfois, les femmes s’inquiétaient parce que les hommes n’étaient pas au téléphone à l’heure prévue…"
Leo Vander Elst : "Certaines femmes étaient jalouses parce qu’une journaliste de la BRT était en bikini, près de notre piscine…"
Vervoort : "Moi, je ne comprends pas pourquoi les femmes ne pourraient pas aller. On a quand même montré qu’on sait aller loin dans un tournoi, même quand les femmes sont là... Ma copine avait même reporté ses examens à la deuxième session."
Pfaff : "Les gars, je ne vous comprends pas. Il s’agit quand même de professionnels ! Moi, avec le Bayern, on partait en stage pendant trois semaines… sans femmes. Et les coureurs, que doivent-ils dire, alors ?"