"Impossible n’est pas Tchalou"
Après leur défaite contre Astérix ce samedi, Tchalou disputera la belle à Beveren ce mercredi premier mai. Premier mai, premier titre ?
- Publié le 30-04-2024 à 11h12
Les joueuses d’Ugo Blairon se rendront à nouveau à Astérix Beveren ce mercredi. La finale des finales commencera sur le coup de 18 h. Si au match aller Tchalou avait battu Beveren sur le score de 3-0, Astérix a bu sa potion magique lors du match retour et n’a fait qu’une bouchée des Thulisiennes. Le coach des Wallonnes a expliqué comment et pourquoi l’état d’esprit est positif: "Si on nous avait dit il y a sept mois que nous serions dans la position dans laquelle nous sommes aujourd’hui, nous aurions été très heureux. Alors ne boudons pas notre plaisir. Attention, nous ne nous avouons pas encore vaincus. Je préférais participer à la finale du championnat plutôt qu’à la Coupe de Belgique car nous pouvons griller une carte. C’est ce que nous avons fait ce samedi mais pas question de s’apitoyer sur notre sort. Quand on tire le bilan, nous pouvons dire que nous écrivons une belle page de notre histoire. Aussi, je préférais être battu bien comme il faut plutôt que d’être passé tout près. “Y être presque” provoque de la tristesse, de la colère et de la frustration. Là, nous sommes passés à côté de notre sujet mais alors là en beauté ! Cela peut sonner faux mais pour remettre un groupe sur les rails, c’est comme ça. C’est là que ma formation de coach mental intervient aussi. Cela m’est utile. Je m’attends maintenant à une réaction d’orgueil de mes joueuses. Malgré le fait que nous n’avions rien à perdre, les joueuses ont à cœur de toujours offrir plus aux supporters. En ce sens, elles étaient fâchées contre elles-mêmes. Il a fallu savoir trouver les mots. Nous nous sommes directement concentrés sur le match de mercredi après la défaite et ça, c’est aussi positif !"
Sous Napoléon, "Impossible n’était pas français". Et si sous Ugo Blairon, "Impossible ne serait pas Tchalou" ?