Les Canadiens sur leurs classiques : "Ces courses nous mettent le feu au ventre !"
Les coureurs canadiens vibrent pour leurs classiques et soulignent le développement de leur sport depuis l'apparition des épreuves de Québec et de Montréal.
- Publié le 16-09-2019 à 16h34
Les coureurs canadiens vibrent pour leurs classiques et soulignent le développement de leur sport depuis l'apparition des épreuves de Québec et de Montréal.
L’enthousiasme du public reste très présent au Québec pour les deux classiques canadiennes. Et celui des coureurs est très fort également. "Nous n’avons pas beaucoup d’opportunités de courir avec un peloton aussi relevé", commente Nick Zukowsky, le champion du Canada des espoirs, originaire de Montréal, qui a longuement attaqué sur ses routes, dimanche. "Ces courses nous motivent donc toute l’année. Elles nous mettent le feu au ventre (sic) : elles nous poussent à briller pour avoir une chance d’y participer, aux côtés des grands champions."
Les coureurs canadiens plus expérimentés, membres du World Tour ou de formations continentales pros, ont l’habitude du plus haut niveau. Mais ils vibrent aussi pour les Grands Prix de Québec et de Montréal. Dont ils soulignent l’importance pour le développement de leur sport dans leur pays.
"Avec ces deux courses qui en sont aujourd’hui à leur dixième édition, le vélo a évolué chez nous", commente Guillaume Boivin, le dernier vainqueur de la DH Famenne Ardenne Classic. "On le voit au nombre de Canadiens au départ : nous étions 19 cette année. C’est le record ! Et cela n’aurait pas été imaginable au début ! Cela motive les jeunes à faire du vélo. Et il n’y a pas de secrets : plus on a de jeunes qui font ce sport, plus on a de la chance de trouver de bons coureurs."
Comment s’est-il mis au vélo, quand ces classiques n’existaient pas encore ? "J’étais joueur de hockey à l’époque, soit le sport national ici", explique-t-il. "J’ai commencé à faire du vélo pour m’entraîner pour les saisons de hockey, avant de tomber en amour pour ce sport. Qui se développe bien chez nous. La communauté cycliste s’agrandit. Pas seulement avec les compétiteurs : il y a de plus en plus de gens qui font du vélo."
Ce que confirme Hugo Houle. "Il y a effectivement de plus en plus de gens qui font du vélo et, depuis l’apparition de ces courses, on voit de plus en plus de coureurs canadiens", commente celui qui s’est classé quinzième, vendredi, à Québec. "Notamment dans les pelotons européens. L’Europe reste d'ailleurs un passage obligé si tu veux briller en cyclisme. Chez nous, il y a une course pour jeunes par semaine. Avec 35 gars au départ. Ce n’est pas comme chez vous, en Belgique. Ce n’est pas dans ces conditions qu’on apprend à rouler en course. Même si le vélo se développe bien d’une manière générale au Canada."