Vanendert raconte la poursuite derrière Evenepoel à la Clasica San Sebastian : “On était à fond derrière lui”
Septième samedi à la Clasica, Vanendert raconte la poursuite derrière Evenepoel.
- Publié le 06-08-2019 à 14h01
- Mis à jour le 06-08-2019 à 16h10
Septième samedi à la Clasica, Vanendert raconte la poursuite derrière Evenepoel. "Il est possible de faire un résultat et de jouer la victoire à la Clasica San Sebastian sans avoir disputé juste avant le Tour de France", nous avait dit Jelle Vanendert sur le récent Tour de Wallonie. Le Limbourgeois a confirmé ses propos en se classant 7e de la classique espagnole. Elle a été dominée par Remco Evenepoel, qui, lui non plus, n’avait pas disputé la Grande Boucle.
"Je suis satisfait de ma course et de ma condition", décrit Jelle Vanendert, actuellement en négociation avec son équipe Lotto-Soudal, dans laquelle il espère prolonger. "J’étais déjà bien sur le Tour de Wallonie mais je n’avais pas pu en profiter car ce n’était pas assez difficile pour moi. Par contre, à la Clasica, avec son parcours très exigeant, j’ai pu me mettre en évidence. C’est idéal pour la suite de ma saison, qui passera par les Tours du Danemark, d’Allemagne et les classiques du Canada, avant le Grand Prix de Wallonie, qui me plaît toujours."
Pour l’avoir vu de près, qu’a-t-il pensé de Remco Evenepoel, et de sa victoire en solitaire ? "Je pense comme tout le monde : c’est vraiment impressionnant", répond l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de France. "Ce n’est pas son attaque à vingt kilomètres de l’arrivée qui est impressionnante. Car il est sorti à un endroit où tout le monde sait attaquer. Par contre, tout le monde ne sait pas résister à un peloton de haut niveau comme lui l’a fait. Surtout avec la dernière côte, très dure et très pentue. Certains ont dit que cela ne roulait pas fort derrière lui au peloton dans cette montée. Mais je peux vous dire qu’on était à bloc ! Or, on ne lui a rien repris. Et ensuite, on a continué à fond derrière lui jusqu’à l’arrivée. Il est super fort."
Avait-il déjà connu pareille éclosion de jeunes coureurs ? "Je me souviens que Sagan avait percé directement, en gagnant des étapes de Paris-Nice en 2010, mais là, gagner sur une classique à 19 ans, non, je n’avais jamais vu ça", termine Jelle Vanendert. "C’est vraiment prometteur pour lui, même s’il faut toujours rester prudent avec les résultats. En cyclisme, une année n’est pas l’autre. Et ses adversaires vont certainement courir différemment, désormais, quand il est au départ."