Benoot: "Ce Grand Départ, ce sera de la folie"
Tiesj Benoot se réjouit de voir le prochain Tour de France s’élancer de Bruxelles
- Publié le 28-10-2018 à 09h34
- Mis à jour le 28-10-2018 à 10h25
Tiesj Benoot se réjouit de voir le prochain Tour de France s’élancer de Bruxelles Avec Eddy Merckx, bien sûr, mais aussi Freddy Maertens ou Greg Van Avermaet, Tiesj Benoot était jeudi à Paris, l’un des vedettes belges de la présentation du prochain Tour de France.
Le Gantois assistait pour la première fois à l’événement.
"C’était très impressionnant avec 3.700 personnes présentes au Palais des Congrès", dit le coureur de Lotto-Soudal. "La célébration du centième anniversaire du maillot jaune en présence des quintuples vainqueurs du Tour, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain, a apporté à cette présentation une touche supplémentaire."
Le vainqueur des Strade Bianche se réjouit déjà d’être au départ, le samedi 6 juillet 2019.
"Le Grand Départ à Bruxelles sera évidemment très spécial, si près de chez moi (la 1re étape passera à une trentaine de kilomètres de chez lui) et je suis déjà très impatient d’y être, de passer sur mes routes d’entraînement", sourit le coureur flandrien. "L’an dernier, lorsque le Tour a débuté à Düsseldorf, nous étions également passés en Belgique (NdlR : arrivée à Liège, puis départ d’étape à Verviers) et c’était déjà impressionnant. Ce début de Tour 2019 va certainement attirer une foule incroyable au bord des routes et comme coureur belge dans une équipe belge, ce sera encore plus excitant. Ce sera la folie ! Bien sûr, j’aurais apprécié une étape qui donnerait plus d’importance aux Ardennes flamandes. Ici, on va passer au Mur de Grammont et au Bosberg, mais ce sera quand même un sprint, normalement. Enfin, il y a assez d’autres possibilités."
Car Benoot, qui a déjà couru deux fois le Tour ces dernières années (20e en 2017, abandon cette année après sa chute dans la 4e étape), apprécie le tracé qu’il a découvert cette semaine.
"J’aime vraiment toutes ces étapes accidentées avant le premier jour de repos", dit-il. "Cette première semaine est plus équilibrée que l’an dernier. C’est bon pour les coureurs, mais aussi pour les spectateurs. Il y a des sprints, des étapes vallonnées, une étape de montagne et un chrono par équipes. Il y a certainement des possibilités pour un coureur comme moi, dans les étapes d’Epernay et Colmar par exemple. Il y a plus d’étape de moyenne montagne, moins de cols hors catégorie et plus de montées de 2e ou de 1re catégorie dans ce Tour. Pour moi, c’est mieux, notamment dans les Vosges et le Massif Central. Dans les étapes de très haute montagne, la chance des échappés va dépendre de la tactique des équipes des leaders pour le classement général."
Auquel Tiesj Benoot ne veut pas sacrifier ses chances. Comme cette année, il partira pour gagner une étape.
"La troisième semaine est super dure, la décision finale pourrait tomber très tard", dit-il. "Je suis aussi surpris qu’il y ait beaucoup de longues étapes, la tendance des étapes courtes, à la mode, est inversée. Je pense que ce sera un Tour difficile pour les gars du classement et si c’est le cas, la course sera sans doute fermée et cela offrira plus de chances aux attaquants comme moi."