BelSeven U18: "C’est l’avenir du rugby belge"
En Pologne, Jean-Luc Abena a mené les BelSeven U18 parmi lesquels on retrouvait quatre autres Hennuyers.
- Publié le 20-08-2019 à 14h22
- Mis à jour le 22-08-2019 à 10h42
En Pologne, Jean-Luc Abena a mené les BelSeven U18 parmi lesquels on retrouvait quatre autres Hennuyers. Sur les douze joueurs sélectionnés par le Montois Bertrand Billi, sélectionneur national à 7 de l’équipe U18, pour le championnat d’Europe, cinq étaient Hennuyers : les Montois Victor Pazgrat et Jean-Luc Abena, le Binchois Tom Soenen, le Rhodien Remi Charron et le Sillien Marius Dehoust. Ces deux derniers ayant été d’ailleurs champions de Belgique U18 à 7 avec le RC Soignies.
Une belle vitrine pour la province au niveau européen. "C’est clairement l’avenir du rugby belge, sourit Jean-Luc Abena. Mis à part Victor qui évolue désormais en France, on est d’ailleurs tous au centre de formation de la Ligue à Liège. On s’entend vraiment tous bien."
À peine majeures, les jeunes pousses ont tenté de faire honneur au maillot national à Gdansk en atteignant notamment les demi-finales de la Plate, après avoir été éliminées en quarts de la Cup dans un tournoi de découverte pour l’équipe.
"C’était un tournoi réussi parce que, justement, on n’avait jamais joué ensemble à 7 puisqu’on vient tous du 15, explique Jean-Luc. Même Betrand, le coach, nous a confié qu’il ne s’attendait pas à ce qu’on se qualifie pour la demi-finale. Malheureusement, après, on a été battus de peu par la Russie et on a terminé 8e mais c’est une bonne prestation. On est montés en puissance le temps de se trouver sur le terrain."
Cette saison , il va intégrer complètement l’équipe séniors de Frameries et pourra se targuer d’avoir cette expérience internationale, lui qui est déjà un habitué des sélections francophones ou nationales chez les jeunes. En outre, il a ajouté à sa carte de visite le capitanat belge durant le tournoi polonais.
"Au départ, ce n’était pas moi qui étais destiné à être capitaine mais au fil des entraînements, Bertrand a estimé qu’il me revenait parce que je parlais beaucoup aux joueurs, j’essayais de les faire progresser mais aussi parce que, en un instant, je peux passer de la rigolade au sérieux. Avec le recul, je suis statisfait de mon tournoi en tant que capitaine."
Une expérience qu’il mettra à profit à Frameries… à 15, la version ovale qu’il préfère. "À 15, je peux jouer soit troisième ligne, soit centre. Mais j’avoue que je préfère le pack, aller dans les rucks, au contact alors que derrière, c’est plus de l’évitement de duels et plus de courses."
A 15 ou à 7 ? Chacun son choix
Discipline olympique, le rugby à 7 est en plein boom. Les initiatives belges pour développer cette variante ovale ne manquent pas. Pourtant, elle n’a pas forcément la préfèrence de toutes nos jeunes pousses. “Ça court beaucoup trop”, sourit Jean-Luc Abena. Il est vrai que le rugby à 7 se dispute sur le même terrain qu’à 15 mais avec beaucoup moins de joueurs. “Ça demande surtout une certaine condition physique puisqu’on est deux fois moins sur le terrain. C’est deux fois plus difficile”, explique Rémi Charron.
Entraîneur à 15 et à 7, Bertrand Billi s’épanouit dans les deux. “Le rugby à 7 est plus simple, ça va plu