Oulare a craint le pire contre Akhisarspor: "Obbi s’est dit: ‘ce n’est pas possible’"
Son agent, Peter Verplancke, évoque les mois de galère et la nouvelle blessure.
- Publié le 14-12-2018 à 17h44
Son agent, Peter Verplancke, évoque les mois de galère et la nouvelle blessure. "C’est vraiment de la malchance. Cette blessure, elle pend au nez de n’importe qui et il a fallu que cela tombe sur Obbi." Ce vendredi matin, c’était la désolation dans le clan d’Obbi Oulare représenté par son agent, Peter Verplancke.
Jeudi soir, le manager et le joueur se sont entretenus tandis que le buteur était encore à l’hôpital. "Dans la blessure, il y a trois phases : le déni, l’acceptation et l’action. Dans un premier temps, on ne comprend pas ce qui se passe, on ne peut y croire. C’est ce qui est arrivé à Obbi jeudi soir. Au moment du choc, il s’est dit : ‘Mais ce n’est pas possible !’ Quand je l’ai eu au téléphone tandis qu’il était encore à l’hôpital d’Akhisar, il était déjà entré dans la seconde phase, celle de l’acceptation. Dès qu’il rentrera, on basculera dans l’action, c’est-à-dire la revalidation."
Ce vendredi, Obbi Oulare devait encore passer des examens au CHU de Liège pour confirmer le diagnostic posé en Turquie. "Si la fracture est clean, alors on pourra entamer le processus de guérison", lance Peter Verplancke, qui a été aux premières loges ces derniers mois durant la revalidation de son joueur.
Opéré à la hanche en avril, Oulare a cravaché pour revenir. "Il allait chez le kiné deux fois par jour, six jours par semaine durant six mois. Il a fait ce qu’il fallait pour être prêt."
Peter Verplancke se souvient de l’appel téléphonique de son client consécutif à son premier entraînement collectif à l’Académie. "Je ne l’avais jamais entendu parler ainsi, c’était hallucinant. On aurait dit un gamin qui venait d’arriver dans un noyau pro pour la première fois. Il m’a dit : ‘Peter, tu te rends compte, cela fait cinq ans que je traîne ma douleur et là, je ne ressens plus rien.’ Il était tout excité et conscient du chemin qu’il avait encore à parcourir."
En choisissant le Standard, Obbi Oulare, au même titre que le club, a pris un risque. Une partie de son salaire est en fait liée à son temps de jeu. "C’est dire la volonté qu’il avait de jouer pour le Standard et de retrouver Michel Preud’homme. Il veut réussir à Sclessin. Cette blessure, totalement indépendante de celles qu’il a connues auparavant, vient le freiner mais sa saison n’est pas terminée. Croyez-moi, Obbi est très fort mentalement."