F-16, diamants russes...: ce que De Croo a promis à Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et notre Premier ministre Alexander De Croo se sont entretenus, ce mercredi. Après cette rencontre, ils ont tenu une conférence de presse.
- Publié le 11-10-2023 à 11h00
- Mis à jour le 11-10-2023 à 17h16
Arrivé en Belgique ce mardi soir, le président Zelensky a rencontré le Premier ministre Alexander De Croo.
Les deux hommes se sont exprimés dans le cadre d'une conférence de presse conjointe que vous pouviez suivre en direct sur notre site et sur LN24. "C'est une visite historique", a rappelé M. De Croo. "Nous avons pu discuter du soutien que la Belgique a offert et va continuer de fournir à l'Ukraine. Vous combattez au nom de la démocratie et de la liberté. La Belgique va soutenir l'Ukraine de trois manières concrètes: militairement, économiquement (avec des sanctions) et avec un fonds pour l'Ukraine alimenté par les avoirs russes."
"Des missions de formation avec nos propres F-16 vont être organisées dans toute l'Europe. Nous fournirons outre la formation de la maintenance par rapport aux F-16. A partir de 2025, la Belgique sera à même de vous fournir directement des F-16. Mais ça dépendra du gouvernement en place", a affirmé le Premier ministre. "Nous sommes proches d'un système permettant d'exclure totalement les diamants du sang russes qui servent à financer la guerre de Vladimir Poutine."
Répondant à une question de journaliste inquiet que le prochain gouvernement ne fournisse pas les F-16, Alexander De Croo a dit qu'il était confiant que cette livraison se concrétiserait. "Il est normal de laisser le prochain gouvernement trancher", a ajouté le Premier ministre. "Nous avons été prudents quant à l'information que nous fournissons."
Enfin , le président Zelensky s'est exprimé sur les attaques du Hamas sur Israël. "Nous sommes inquiets qu'une autre catastrophe prenne le dessus sur la guerre en Ukraine. La Russie compte là-dessus. Et pas seulement la Russie... (...) Ma question aux partenaires était de savoir si leur soutien serait moins important. Leur réponse était que ce ne serait pas le cas. Mais qui sait...", a précisé le président ukrainien, citant par exemple l'élection présidentielle à venir aux Etats-Unis.