Fin de la guerre entre l'Ukraine et la Russie ? Ce document aurait pu tout changer !
Selon le média "Die Welt", un accord aurait pu être rapidement trouvé entre les deux pays en guerre depuis deux ans.
- Publié le 30-04-2024 à 12h31
- Mis à jour le 30-04-2024 à 14h12
Lors de l'invasion russe sur les terres ukrainiennes, les négociations ont rapidement été mises sur pied pour éviter tout bain de sang. Un document proposant un accord de paix a été rédigé mais deux ans plus tard toujours pas accepté.
Selon les informations de "Die Welt" qui a pu observer ce document en exclusivité, même à l'heure d'écrire ces lignes, le compromis serait toujours avantageux.
Cette solution pacifique proposée n'a cependant pas été validée car les derniers points de l'accord devaient être négociés par les deux chefs d'état, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, rencontre qui ne s'est jamais produite.
Si Moscou espérait dans un premier temps faire plier l'Ukraine sur le terrain et à la table des négociations, l'Ukraine accumulait les succès sur les champs de bataille. Via des discussions oragnisées par Recep Tayyip Erdogan à la fin du moi de mars, les deux belligérants étaient parvenus à se mettre d’accord sur les grandes lignes de la paix.
L'Ukraine s'engagait à affirmer une "neutralité permanente", l'empêchant de rejoindre l'OTAN, à ne pas "recevoir, produire ou acquérir" des armes nucléaires, ni d'avoir la présence d’armes et de troupes étrangères sur son territoire. Cependant, l'Ukraine pouvait demander une adhésion à l'Union européenne.
De son côté la Russie se tiendrait d'attaquer l'Ukraine et autorisait que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Chine et la Russie elle-même, puissent donner à l’Ukraine des garanties de sécurité complètes.
Seulement, ces négociations présentaient des points de désaccord comme les frontières redessinées ainsi que les régions de la Crimée et du Donbass encore problématiques lors des discussions. La Russie n'avait pas l'intention d'y retirer ses troupes.
Si ces derniers éléments n'ont pas été acceptés par l'Ukraine, "c’était le meilleur accord que nous aurions pu avoir", déclarait un membre de la délégation de négociation ukrainienne de l’époque à "Die Welt", rapportent nos confrères du Soir.