Jessy Galvez (Châtelet): "J'ai pu faire la préparation, je sens la différence"
- Publié le 18-09-2018 à 16h24
- Mis à jour le 18-09-2018 à 16h26
Contrairement à la saison dernière, l'ex Carolo a pu effectuer une préparation digne de ce nom avec Châtelet
Avec deux points sur neuf, Châtelet n’a pas connu un début de saison en boulet de canon, mais l’équipe d’Alexandre Czerniatynski n’avait pas un calendrier facile. Et surtout, elle donne l’impression de gagner chaque semaine en cohésion. Face à Rupel Boom, l’ex-Zèbre Jessy Galvez (23 ans) a, lui, confirmé qu’il se rapprochait de son meilleur niveau.
Jessy, votre équipe avait fait le plus difficile en marquant la première dimanche. Ce partage à Boom est donc décevant ?
"Non, parce qu’on a joué chez une bonne équipe, même si c’est un promu qui aligne beaucoup de jeunes. Il y avait du talent en face. Nous avons fourni une bonne prestation, évolué en bloc. C’est un bon point de pris."
Que vous a-t-il manqué pour signer un premier succès ?
"L’adversaire a imposé son jeu, mais on a tenu le choc. Seulement, après avoir le score, nous avons commis quelques fautes devant notre rectangle. Un coup franc bien tiré leur a suffi pour égaliser. Dommage, mais on doit retenir le positif."
Sur un plan plus personnel, vous avez paru à l’aise et avez signé un joli but.
"Oui, cela fait plaisir. J’avais vu que le gardien avait bien réduit l’angle au premier poteau. Ma seule chance était de tenter un tir croisé au ras du sol. Cela a marché, preuve que la confiance revient après une saison de galères. Physiquement et mentalement, je me sens bien. Il faut dire que cette fois, j’ai pu effectuer toute la préparation. Je sens la différence."
Pourtant, vous attendiez beaucoup de votre passage au Cercle de Bruges.
"J’y avais signé pour deux ans. La première saison fut correcte, mais le rachat du club par Monaco a changé la donne. Les joueurs venus du centre de formation monégasque devaient jouer. On m’a obligé à m’entraîner avec la réserve, sans pouvoir disputer de matches en plus, car le directeur sportif M. Vitali en avait décidé ainsi. En janvier dernier, j’ai cassé mon contrat et suis venu à Châtelet pour m’y relancer."
Mais vous vous êtes rapidement blessé.
"Oui, je suis resté trois mois et demi sur le flanc, ne pouvant aider l’équipe qu’en fin de saison."
Châtelet est-il plus fort que la saison dernière ?
"En tout cas, le 2 sur 9 que nous venons de réaliser ne reflète pas la qualité de nos prestations. Nous devrions compter au moins une victoire, mais il nous a manqué ce petit brin de chance. Toutefois, les blessés reviennent petit à petit dans le parcours et pas mal de joueurs vont encore monter en puissance. On peut faire quelque chose de bien cette saison avec ce groupe."