Soccer Canada: Un Carolo affole les statistiques
Il est 8h50 chez nous, 2h50 du matin au Canada. Au bout du fil, Mathieu Nart a conservé sa joie de vivre. L’ancien joueur de Courcelles et du RCCF vit pleinement sa vie à plus de 6500 kilomètres de sa terre natale.
- Publié le 18-09-2018 à 09h53
- Mis à jour le 18-09-2018 à 13h49
Il est 8h50 chez nous, 2h50 du matin au Canada. Au bout du fil, Mathieu Nart a conservé sa joie de vivre. L’ancien joueur de Courcelles et du RCCF vit pleinement sa vie à plus de 6500 kilomètres de sa terre natale.
« C’est ma deuxième année, ici », lance l’intéressé. « Je me sens bien. Je suis venu pour travailler et grandir. Je suis éducateur spécialisé.Ma vie Belgique peut me manquer parfois Mais j’ai de nouveaux amis et un travail. Je profite de ma vie d’adulte. Je vis à fond mon rêve américain. »
Mais l’ancien ailier formé à l’Olympic n’a pas fait une croix sur le football ou plutôt le… « soccer. Oui, désolé, j’utilise de plus en plus le vocabulaire d’ici. »
Il n’y a d’ailleurs pas que ça. « L’accent ? Je ne le fais pas exprès. Il y a quelques mois, des amis, avec qui je jouais à Courcelles, ont décidé de me rendre visite. Ils pensaient que je me moquais d’eux. Mais c’est naturel. »
"J'ai été repéré par le Dynamo de Québec"
Au Canada, l’élément offensif aurait pu jouer à l’échelon national. « J’ai été repéré par le Dynamo de Québec. J’ai passé un test et marqué. Mais je n’ai pas envie de cela pour le moment. »
Il est donc retourné à l’équivalent de l’échelon provincial. « Je joue au Joe Smoked Meat, avec mes amis. La saison dernière, j’ai planté 33 roses. On a décroché le titre et joué la finale. C’était l’équivalent de la P2. Cette saison, j’avais été arrogant avec la presse, pour m’amuser. J’avais lancé qu’on allait brûler la ligue. Je ne me suis pas trompé. On a décroché un nouveau titre. On est à nouveau en finale, mais cette fois je veux la gagner. On s’alignera mardi pour défendre nos chances. Mes statistiques ? J’en suis à 36 buts, pour cette saison ! »
L'homme a quelques ambitions. "Il y aura bientôt des sélections pour devenir pro, avec des équipes comme Vancouver. On verra, si je tente ma chance."
En attendant, il a déjà droit à ses articles dans la presse de l'autre côté de l'Atlantique...