Thibaut Steinier va laisser un grand vide
Le club de Mazy et la Fédération de sixte tenaient à lui rendre hommage suite à son décès
- Publié le 18-09-2018 à 14h23
- Mis à jour le 18-09-2018 à 14h38
Le club de Mazy et la Fédération de sixte tenaient à lui rendre hommage suite à son décès
La disparition tragique de Thibaut Steinier, habitant de Fleurus et qui évoluait au football à Mazy, a entraîné une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Plusieurs de ses connaissances ont sollicité la rédaction pour lui rendre un hommage.
Joueur de football bien connu dans la région, il occupait un poste important au sein de la Fédération de sixte. Il était d'ailleurs en Ukraine, avec l'équipe nationale, il y a encore quelques mois.
"Avant de connaître Thibaut à la Fédération, j’ai eu la chance de jouer avec lui », explique Jonathan Dethier, un des responsables de la structure de sixte en Belgique. « Je ne retiens que des bons moments. Il était très calme, même silencieux, parfois. Mais il savait aussi se lâcher. Il nous a rejoints à la Fédération dans le but de nous aider à créer une application. Il est vite devenu indispensable. Il est devenu notre traducteur et le secrétaire général. Nous avons perdu un ami, une personne unique. »
De nombreuses fédérations ont tenu à apporter leur soutien aux proches de Thibaut Steinier. Il n’avait que 24 ans. « On a reçu des messages du monde entier. On va lui rendre un dernier hommage mercredi. J’ai également contacté Mazy son club de cœur. On va réaliser un match caritatif en sa mémoire, avec l’équipe nationale de sixte et le club de Mazy. »
« C’est sa maman qui m’a dit qu’il voulait reprendre le football », explique Paolo Napoleone, préparateur physique et papa du joueur de Mouscron. « Je lui ai expliqué que l'un de mes fils jouait à Mazy et qu’il s’amusait bien. Il a donc décidé de rejoindre le club. C’était un garçon réservé, mais très sympathique. »
« Le club est dévasté », explique Vanessa, une des personnes actives. « C’était un garçon convivial. Il a toujours apporté sa bonne humeur. Il était adorable. C’était impossible de se disputer avec lui. On a observé une minute de silence de sa mémoire.»
A jamais, son numéro 9 restera dans toutes les mémoires. "The Snake" a marqué les esprits de ses coéquipiers. « On va donner le maillot à ses parents. On n’attribuera plus le numéro 9. Cela restera son chiffre. »
« Je l’ai eu 5 ans sous mes ordres », explique Luc Calbert, l'entraîneur. « C'est indescriptible. C'est un joueur important. Il 'était très apprécié. Il était sociable. Il était toujours content. C'était un garçon extraordinaire et intelligent. Il va nous manquer."
« Tout le monde a été touché », explique Valéry Charlier, le sélectionneur de l’équipe de sixte. « Il était gentil et plein d’humour. Tu pouvais lui demander n’importe quoi, il trouvait une solution. A Kiev, j’ai oublié mon maillot à l’hôtel. Il m’a proposé le sien, alors que c’était un souvenir important. Il savait que cela me tenait à cœur. Ce ne sera plus le même sans lui. »
Sur les réseaux sociaux, les témoignages étaient nombreux, comme celui du président de Gosselies.