Van Avermaet: "Milan-Sanremo est vraiment difficile à gagner"
Une fois encore, Greg Van Avermaet ne gardera pas un souvenir impérissable de son Milan-Sanremo.
- Publié le 18-03-2018 à 12h59
- Mis à jour le 18-03-2018 à 13h27
Une fois encore, Greg Van Avermaet ne gardera pas un souvenir impérissable de son Milan-Sanremo. Greg Van Avermaet ne gardera pas un exceptionnel souvenir de ce Milan-Sanremo 2018. Dix-septième d’une course qui le laisse frustré, le Belge a encore dû se farcir après l’arrivée le contrôle anti-dopage.
Tandis que ses équipiers de BMC l’attendaient dans un hôtel à la sortie de la ville, désireux de filer au plus vite vers l’aéroport de Nice, pour rejoindre la Belgique dans la soirée, Van Avermaet voyaient les minutes s’égrainer.
Finalement, à peine avait-il retrouvé ses partenaires, que le Belge dut sauter dans un mini-bus de la BMC, dans lequel il allait se laver tant bien que mal et se changer afin de ne pas rater le dernier avion pour Bruxelles.
"L’histoire de ma course ?" avait-il quand même lâché à ceux qui l’attendaient. "La même que chaque année. Un vent contraire qui ferme la course et empêche d’attaquer sur le Poggio. Mais Nibali est parti au bon moment et tout le monde s’est regardé."
Le Flandrien reconnaît être coupable lui aussi.
"J’ai hésité et ce n’est jamais bon signe", avouait-il. "Je pensais que des équipes comme Bora ou Sky allaient prendre leurs responsabilités, mais sans doute n’étaient-elles pas suffisamment fortes pour faire la différence. J’attendais Sagan et Kwiatkowski, ils n’ont pas bougé."
Comme tout le monde ou presque, le champion olympique reconnaît pourtant le mérite du vainqueur.
"Chapeau à Nibali qui a conservé son avantage jusqu’au bout", disait encore Greg Van Avermaet. "Il a bien lu la course et s’est imposé. Seul le vainqueur a toujours raison. Personnellement, je suis quand même satisfait, j’étais devant quand je le devais, j’ai eu de bonnes sensations et c’est encourageant pour la suite, pour les classiques flandriennes, mais cette course est vraiment difficile à gagner. Je ne peux même pas dire qu’elle était fatigante, elle a seulement été difficile en raison des conditions météorologiques…"