Monte-Carlo: Fognini donne le signal de la révolte
L’Italien a gagné à Monte-Carlo où les favoris ont affiché de grosses faiblesses.
- Publié le 22-04-2019 à 20h47
- Mis à jour le 22-04-2019 à 20h48
L’Italien a gagné à Monte-Carlo où les favoris ont affiché de grosses faiblesses.
Premier grand tournoi de la saison sur terre battue, le Masters 1 000 de Monte-Carlo a chamboulé tout l’ordre établi. Éliminés respectivement par Fabio Fognini et Andreï Medvedev, Rafael Nadal et Novak Djokovic ont affiché une étonnante fébrilité. C’était, somme toute, assez prévisible dans le chef du Serbe (souvent lent au démarrage sur brique pilée). Mais c’était, en revanche, bien plus surprenant pour l’Espagnol qui fait traditionnellement du Rocher monégasque l’un de ses bastions favoris (11 victoires en 12 participations). “J’ai signé l’un de mes plus mauvais tournois sur terre de ma carrière”, confiait le Majorquin, méconnaissable dans tous les secteurs du jeu. Faut-il voir dans cette défaite une simple mauvaise passe ou le signe avant-coureur d’un déclin annoncé ? On y verra plus clair dès cette semaine à l’occasion du tournoi de Barcelone. Un nouveau revers sèmerait clairement le doute dans la tête du champion espagnol à moins d’un mois du tournoi de Roland-Garros. Tout aussi décevant
dans sa chère Principauté de Monaco, David Goffin est également présent en Catalogne. Exempté du premier tour, il sera opposé à l’Allemand Jan Lennard Struff (28 ans, ATP 51) pour son entrée en lice. S’il passe ce cap, il pourrait ensuite défier Stefanos Tsitsipas avant un potentiel duel face à… Rafael Nadal. Un fait est sûr : la hiérarchie classique pourrait être mise à mal, cette année, sur terre battue, un peu comme si Fabio Fognini avait sonné le signal de la révolte. Vainqueur de l’étonnant Dusan Lajovic lors de la finale monégasque, l’Italien a rappelé aux deuxièmes couteaux qu’ils pouvaient enfin sortir de l’ombre.
Et l’on se dit que Roger Federer a peut-être choisi le bon moment pour effectuer son retour sur terre battue ! A priori, cette surface ne convient guère au génie suisse. Mais, compte tenu des circonstances particulières du moment, il pourrait finalement avoir son mot à dire. Rappelons qu’avant Roland-Garros, Federer participera au Masters 1 000 de Madrid du 5 au 12 mai.