Face à Federer, Djokovic devra garder son sang froid
Face à Federer, le plus grand défi du Serbe va être de garder son calme.
- Publié le 14-07-2019 à 08h35
- Mis à jour le 14-07-2019 à 09h13
Face à Federer, le plus grand défi du Serbe va être de garder son calme. Novak Djokovic sait comment battre Roger Federer sur gazon. Et il l’a fait deux fois en finale de Wimbledon (2014, 2015). Il a la qualité de retour nécessaire et son jeu du fond du court est une muraille sur laquelle peut se fracasser la flamboyance adverse. N°1 mondial, tenant du titre, patron incontesté du tennis mondial : le Djoker a ce quatrième titre à Wimbledon et le 16e en Grand Chelem dans la raquette.
"Je joue pour ce genre de match, je veux ce trophée et je vais me battre, peu importe qui j’ai en face."
Mais Nole a toujours eu du mal à manoeuvrer Federer : le revers slicé du Suisse lui fait mal, sa capacité à brouiller les pistes et à agresser le stresse, son service est un des rares du circuit à pouvoir déjouer son retour. Le Djoker ne l’emportera qu’à une seule condition : trouver le même calme qu’en 2014 et 2015.
Pour sa 25e finale en Grand Chelem, il ne pourra pas se permettre le début de match vu face à David Goffin ni le deuxième set livré face à Roberto Bautista Agut, parce que Federer lui ne le laissera jamais s’en remettre. Face à Federer, les opportunités seront très rares et la pression constante. A lui d’entraîner le Suisse dans une filière plus longue et de lui faire mal aux jambes afin de le pousser à abdiquer. Djokovic va devoir résigner Federer à tenter l’impossible avant d’imposer la muraille de son réalisme.
"Cette surface colle parfaitement au jeu de Roger car elle lui permet d’aller vite, de vous mettre sous pression tout le temps. Je sais à quoi m’attendre."
Samedi on l’a d’ailleurs trouvé très concentré à l’entraînement. Lui qui les autres jours blaguait et racontait sa vie avait cette fois le masque du joueur qui défie l’histoire. A Wimbledon l’an passé il avait effectué son retour au sommet après un an d’errance, mais dimanche Djokovic est le patron qui veut garder la main. Dans sa lutte pour la place de n°1 dans les livres d’histoire, voilà le genre de match qu’il doit gagner. D’où le petit doute sur l’état de sa nervosité, car quand il veut très fort une victoire Djoko peut avoir tendance à se mettre le cerveau à l’envers.
"Cela m’arrive tout le temps dans ces grands matchs de me frustrer, d’être agacé et parfois je le montre. Mais l’important c’est de revenir dans le match tout de suite. Je serai nerveux dimanche, c’est sûr alors la clé va être de garder mon équilibre."
Djokovic est prêt au combat.