Avant de défier Ben Shelton à Indian Wells, Jannik Sinner évoque son état d’esprit : “La peur, je la ressentais sur des skis, pas au tennis”
L’Italien, vainqueur de l’Australian Open et de Rotterdam, est toujours invaincu en 2024.
- Publié le 12-03-2024 à 13h02
Il poursuit son sans-faute en 2024. Après ses sept victoires à l’Australian Open et ses cinq succès à Rotterdam, Jannik Sinner a entamé sans aucune turbulence le Masters 1000 d’Indian Wells avec des duels remportés en deux sets contre Kokkinakis et Struff. Son match du troisième tour pourrait, par contre, lui donner du fil à retordre. Car de l’autre côté du filet, on retrouvera le puissant Ben Shelton (ATP 16) à qui il ne manque que de la constance pour passer un nouveau palier dans sa carrière.
”L’important sera de le faire bouger, expliqua Sinner en prélude à cet affrontement. Ben possède un excellent service, de gaucher en plus. Il joue aussi bien en coup droit qu’en revers. Sans oublier qu’il sait varier son tennis grâce à une bonne main. On a joué deux fois l’un contre l’autre la saison dernière. Avec une victoire chacun. Dans ces deux confrontations, nous étions chaque fois proches.”
Et même si l’adversaire est de taille, il ne faut pas compter sur le Transalpin pour trembler : “Même si j’ai beaucoup de respect pour tous les joueurs, je n’ai pas peur de les affronter. Je pense que c’est aussi une qualité. Lorsque je dispute des points importants, j’aime toujours chercher un bon coup. La plupart du temps, je n’attends pas de voir ce que fait mon adversaire. La peur, je la ressentais quand je réalisais des sauts de 20 ou 30 mètres avec mes skis aux pieds. Dans mon esprit, il n’y a pas de peur à avoir au tennis. Ce n’est qu’un match. Nous tentons de faire de notre mieux et parfois cela passe dans les moments importants. Et à la fin, tu perds ou tu gagnes, rien de plus, rien de moins.”
Brillant sur dur à Melbourne et à Rotterdam, l’actuel 3e mondial a découvert des conditions différentes en Californie avec pas mal de vent, notamment : “Par rapport à Melbourne, les balles rebondissent davantage et elles grossissent après trois ou quatre jeux. Je trouve que les courts favorisent les joueurs qui sont capables de varier leur jeu. Il faut donc s’adapter, tout comme il faut s’habituer aux conditions avec le vent. Il faut parfois mettre plus de sécurité dans ses coups avec plus de lift.”
Et jusqu’ici, cela marche pour l’homme en forme de 2024.