Kim Clijsters analyse le tennis féminin: “C’est imprévisible, ça me plaît”
A Singapour, la Limbourgeoise a donné son avis sur les récentes évolutions du tennis féminin.
- Publié le 22-10-2018 à 16h55
- Mis à jour le 22-10-2018 à 16h56
A Singapour, la Limbourgeoise a donné son avis sur les récentes évolutions du tennis féminin.
La WTA fête la dernière éditions du Masters à Singapour en célébrant ses plus grandes championnes. Voilà comment on retrouve dans une même salle Lindsay Davenport, Monica Seles et Jennifer Capriati aux côtés de Kim Clijsters. Alors que Martina Navratilova est également dans les parages et que Chris Evert va vite rejoindre cette petite troupe. L’occasion pour Clijsters de donner son avis sur la récente évolution du jeu : “J’aime regarder ces deux groupes à Singapour et ne pas pouvoir prédire qui va gagner. Avant c’était plus facile de savoir qui on retrouverait au bout. Ici ça m’amuse de ne pas en avoir la moindre idée.”
En revanche, ce qu’elle n’aurait pas aimé voir à son époque ce sont les réseaux sociaux. “Cela a commencé à la fin de ma carrière alors que là on est en plein dedans. Je suis heureuse d’avoir joué sans tout ça. La concentration était vraiment sur le tennis et que le tennis.” L’autre grande nouveauté c’est l’importance grandissante du coaching sur le court, quelque chose que Clijsters n’a jamais beaucoup apprécié mais qu’elle voit un peu différemment maintenant. “Je n’aimais pas ça quand je jouais et je n’ai jamais appelé mon coach sur le court car j’appréciais de devoir trouver la solution seule. Mais quand j’écoute Philippe Dehaes à Moscou, je vois que ça fonctionne et je me dis que ça vaut le coup. Mais parfois je me dis aussi que ce que j’entends ne devrait pas être diffusé.”
Si elle devait choisir les grands moments de la saison, Clijsters suivrait son coeur ou plutôt ses larmes ! “Quand Caroline a gagné l’Open d’Australie, j’étais en train de cuisiner mais j’ai tout arrêté et juste pleuré. Je lui ai envoyé un message pour lui dire combien j’étais heureuse pour elle. Et puis il y a Simona avec qui j’avais parlé dans le passé car on avait vécu un peu la même chose en finale des Majeurs… Tout ça était très émouvant.”