Jean-Pierre La Placa: "Des années que je veux entraîner"
Jean-Pierre La Placa a repris Hyon et s’y épanouit malgré la difficulté.
- Publié le 22-03-2019 à 08h34
Jean-Pierre La Placa a repris Hyon et s’y épanouit malgré la difficulté. On l’a surtout connu au RAEC Mons et aux Francs Borains mais Jean-Pierre La Placa a aussi transité par Couillet ou l’US Centre avant de se poser dans le Borinage. L’ancien international U21 suisse est aujourd’hui à la tête d’Hyon, en difficulté en bas de tableau en P2B…
Jean-Pierre, depuis quand êtes-vous à la tête de l’équipe ?
"Depuis la fin du mois de janvier, même si ça fait six ans que je suis dans ce club. Mon souhait a toujours été d’entraîner l’équipe première mais quand les occasions se sont présentées, le président a toujours rejeté l’idée, préférant que je me concentre sur l’école des jeunes. Après la défaite face à Cuesmes, il m’a enfin proposé le poste et je n’ai pas hésité."
C’est votre première expérience dans le coaching ?
"J’ai été entraîneur-joueur à Pâturages en promotion et j’avais aussi été l’adjoint de Michel Wintacq à Hyon. Je le répète, ça fait longtemps que je veux faire ça."
Même si c’est compliqué comme c’est le cas actuellement…
"J’avoue qu’en étant dans le club, je ne suivais pas vraiment l’équipe et j’ai rapidement compris quelles étaient les difficultés qui m’attendaient. C’est difficile au classement, c’est difficile dans le mental, mais on garde toutes les cartes en main. On reste sur une défaite à Honnelles mais ce n’est pas là qu’il fallait aller chercher des points. En revanche, avec Maurage dimanche, c’est le premier d’une série de cinq matchs à gagner."
Il faut dire que vous n’êtes pas épargné !
"Avec le groupe que j’ai au complet, ce serait différent parce qu’il y a beaucoup de qualités. D’ailleurs, l’équipe a occupé les premières places durant les six ou sept premières journées de championnat. Quand j’ai repris le groupe, il y avait déjà des blessés et d’autres sont venus s’ajouter à la liste. Je dois parfois faire appel à des U21 ou des joueurs de P4 pour compléter le groupe, voire pour entrer dans le onze."
Mais vous restez confiant ?
"Oui parce que nous avons notre sort entre les mains. On a fait un bon entraînement mardi et si on reste positif, on va s’en sortir. Je ne veux même pas me poser la question de savoir comment ça se passera avec les équipes des divisions supérieures. À nous de gagner nos cinq matchs et l’affaire sera entendue."