À la rencontre d'Éric Simonofski, l'homme derrière le nouveau projet de Roselies
Le nouveau vice-président de My Cars arrive avec son expérience et de l’ambition.
- Publié le 25-06-2019 à 14h18
Éric Simonofski, nouveau vice-président de My Cars, arrive avec son expérience et de l’ambition.
Éric Simonofski est un visage connu dans le sport. En parvenant à le convaincre de rejoindre sa structure au Futsal My Cars, Hamit Karakilic a sans doute réalisé son plus beau coup depuis longtemps. L’un des patrons de Carlo & Fils débarque avec son expérience et ses relations. Son arrivée devrait permettre aux désormais Castellinois de se professionnaliser ! L’homme veut conférer du style à un projet dans lequel il croit fermement. Un entretien tiré à quatre épingles !
Éric Simonofski, comment avez-vous débarqué à Roselies ?
"Je connais bien Hamit Karakilic qui est un excellent client de mes boutiques. Cela fait quelques années qu’il me demande de le rejoindre. Je me suis dit que c’était le bon moment. J’aime sa passion. Je connais le futsal et j’apprécie ce projet."
Première décision, vous partez à Chatelineau ?
"Je dois remercier l’échevin des Sports qui était motivé par cette idée. Je retrouve une commune et une salle que je connais bien. La saison prochaine, il faudra nous nommer Futsal My Cars Châtelet et on devrait jouer en vert et blanc !"
Vous débarquez en tant que vice-président.
"Je ne voulais pas un titre précis. Je suis là comme consultant afin d’apporter mon expertise et mes relations. Hamit Karakilic tient un beau projet. Mais il doit le professionnaliser. Il faut des relations avec la presse et une structure commerciale. En D1, il est impératif d’avoir des bases solides."
Vous allez vous en occuper ?
"Je m’y attelle. Un garçon comme Hamit Karakilic doit se concentrer à 100 % sur le sportif comme il le fait ces derniers mois. Il vient de réaliser de superbes coups avec les arrivées de Liliu, Claus ou encore Deswijsen. Je pense que l’on aura un groupe compétitif pour attaquer la saison."
L’ objectif est d’atteindre les playoffs ?
"Pour cela, j’insiste, il faut une structure. On a également besoin du soutien de tout le monde. De la Ville en passant par la presse, il faut créer une véritable émulation. Le club doit véhiculer une image positive et être un beau porte-drapeau pour sa région. C’est un projet dans lequel tout le monde pourra s’identifier !"
Que souhaitez-vous apporter ?
"Je travaille avec Anderlecht, le Sporting, le Standard ou encore les Diables rouges. Le sport, c’est une expérience qu’il faut faire vivre dans les meilleures conditions, aussi bien aux supporters qu’aux sponsors. Il faut donc créer des événements et un véritable accompagnement. Il en va de même pour les joueurs. Je compte profiter de mon réseau afin de tout mettre en place."
Le futsal vous manquait ?
"C’est vrai. Depuis la fin du GDL, j’ai gardé un œil sur la discipline. Ce n’est plus la même chose qu’à la belle époque, mais il est possible d’apporter du dynamisme à cette discipline. Une chose est certaine ; je crois dans le projet d’Hamit Karakilic et je vais tout faire pour l’aider. Ce sera un travail de confiance mutuelle !"
“Châtelineau, une salle mythique”
Éric Simonofski n’est pas un inconnu dans le monde du futsal. Au contraire, il était là à la belle époque de cette discipline sportive. Nombreux se souviennent de feu le GDL Châtelet. Au fil du temps, le club était parvenu à se faire une place au cœur d’un championnat très disputé.
“Quand j’y pense cela peut ressembler à mon arrivée à Roselies”, explique le patron de Carlo&Fils. “À l’époque, le club avait de l’ambition. Le président voulait rejoindre l’élite. On a structuré l’ensemble. On a eu la chance d’évoluer à Châtelineau. C’est une salle mythique ! Je me souviens de plusieurs rencontres où il n’y avait plus une seule place dans ma salle Wilson. Après une arrivée en D1, le groupe est parvenu à se maintenir, avant de jouer les outsiders pour le titre, au milieu d’Action 21 et des Kickers.”
Jusqu’au milieu des années 2000, le futsal avait le vent en poupe ! “À Charleroi, il y avait mon ami Walter Chardon qui a professionnalisé la structure avec Atabey Aktepe. Aux Kickers, Monsieur Troiani construisait également un beau projet. C’était une belle époque pour cette discipline sportive.” L’homme se souvient avec nostalgie de son groupe. “Il y avait notamment Carmine Di Risio qui est un très grand entraîneur. On avait quelques perles et des revanchards comme Vanderlei, Lemaire, Neukermans ou encore Toukouki. On formait un bon noyau qui en voulait à chaque match.” Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. “En 2006, j’ai compris que ce serait difficile de faire mieux. J’en ai parlé avec mon ami Michel Lecomte. Le sport ne semblait pas être assez médiatique. Sans les médias, il est difficile d’exister.”
Le tailleur des plus grands !
L’enseigne d’Éric Simonofski et de Domenico Dell Armi est connue et reconnue dans le prêt-à-porter. Mais cette notoriété dépasse largement la métropole carolorégienne. Elle s’exporte même à l’internationale via de nombreux sportifs ! “Le sport et la mode sont mes passions”, explique l’intéressé. Il était donc logique pour lui d’habiller les plus grands. D’Eden Hazard en passant par Thibaut Courtois ou Romelu Lukaku, tous portent des costumes taillés sur-mesure par les doigts de fée des artisans de la boutique de Châtelineau.
D’ailleurs, Carlo&Fils a prolongé son partenariat avec les Diables Rouges pour quatre années supplémentaires.
“Depuis 1998, nous accompagnons l’équipe nationale belge”, explique celui qui a pris la suite de Carlos Melis, avec son associé. “Au départ, on effectuait les retouches pour une marque que portait la Belgique. À la fin de son partenariat, on a décroché le contrat. Notre amour du sport a dû y être pour beaucoup.”
Justine Henin, le Sporting de Charleroi et même Anderlecht comptent parmi les clients d’Éric Simonofski.
“C’est important de pouvoir représenter de telles personnalités du sport. Anderlecht tient une place particulière dans mon cœur. Je suis un grand fan. D’ailleurs, quand le Standard est venu me voir pour habiller l’équipe, au départ, j’ai fermé la porte. Mais les responsables ont insisté et j’ai aimé leur passion. Je devais donc être professionnel et reconnaître que Carlo&Fils allait pouvoir habiller trois des plus grands clubs de Belgique !”
La communication et l’image de marque sont les forces de ce manager moderne.