Luciano Djim: "La boxe est mon autre passion"
Luciano Djim, ancien attaquant du Sporting de Charleroi ou de La Louvière, reste très actif dans le milieu du sport.
- Publié le 09-01-2019 à 14h36
- Mis à jour le 09-01-2019 à 14h56
Luciano Djim, ancien attaquant du Sporting de Charleroi ou de La Louvière, reste très actif dans le milieu du sport. Luciano Djim, ce nom doit vous dire quelque chose. C’est un ancien attaquant du Sporting de Charleroi. Il est notamment passé par La Louvière, Visé ou encore Namur. Il est le nouvel invité d’Allô, tu fais quoi, afin de lancer le cru 2019. L’homme est très actif. Il évoque ses envies, son rôle et ses passions.
Luciano Djim, que devenez-vous ?
"Je vais très bien et suis très actif depuis la fin de ma carrière. J’ai lancé plusieurs associations dans mon pays d’origine. J’ai accompagné des sportifs en Belgique et en Centrafrique. Je suis toujours très attentif au football."
Vous êtes préparateur physique, agent de joueurs ?
"Je ne veux pas que l’on me colle une étiquette. Je suis là pour accompagner des joueurs dans leur carrière. Je peux les aider à atteindre leur pic de forme. Je peux leur donner des conseils, au niveau physique, au niveau de la nutrition. J’essaye d’ouvrir des portes. J’apporte mon expérience."
Vous êtes également actif dans différents sports ?
"La boxe est mon autre passion dans la vie. Mon papa était boxeur. J’ai toujours aimé ce sport. Si je n’avais pas été footballeur, j’aurais sans doute voulu monter sur le ring. Ce sport est complet. Cela peut être de l’art, cela peut être de la bagarre. Une défaite est toujours riche en enseignements. Il faut donner le meilleur de soi-même pour l’emporter. Avec un bon entourage, sans tricherie, c’est une discipline que j’affectionne beaucoup."
Vous parlez souvent de la triche…
"Le Footgate m’a fait rire. Ce n’est qu’un feu de paille. Il y a toujours eu des soucis dans le football. Mais les clubs ne veulent travailler qu’avec certains agents. C’est comme ça. Ce sera toujours comme ça. Il ne faut pas croire que cela va changer les choses."
Vous n’aimez pas la part d’ombre du football…
"Cela peut être un sport magnifique comme un monde dangereux… Les enfants ne sont pas armés pour cela. C’est le même pour leurs parents. Ils devraient pourtant apporter une attention particulière à l’avenir de leur progéniture. Parfois, tu peux tout donner à quelqu’un. Mais il suffit qu’un agent décide de promettre monts et merveilles et c’est terminé…"
Vous avez un rêve ?
"Je veux continuer à apporter mon savoir-faire et mon expérience au plus haut niveau. Je l’ai déjà fait, avec le Standard. J’ai eu la chance de bosser avec Anderlecht ou Genk. Je souhaite mettre mes connaissances au service d’un beau projet. J’ai appris de mes erreurs. Je sais ce qui est bon pour un sportif et comment l’aider à atteindre ses objectifs."
“Je rêve du Sporting”
Actuellement, Luciano Djim ne travaille pas avec le Sporting de Charleroi, mais il explique : “Cela reste le club de mon cœur. Je pourrais y bosser bénévolement. J’ai de bons contacts avec des gars comme Pierre-Yves Hendrickx. Qui sait si cela se présentera mais je pourrai peut-être apporter mon savoir-faire, mon expérience aux jeunes et à l’équipe première. Ce serait un bel aboutissement pour moi. Mais il y a des gens en place. Cela se fera sans doute un jour.” L’homme a côtoyé et aidé quelques bons joueurs. “C’est ma mission. J’ai eu la chance de le faire au Standard. J’ai également eu l’occasion de travailler avec des clubs pour lesquels je n’ai jamais joué. Je pense à Anderlecht ou Genk. J’ai également aidé une formation comme celle de Metz, à l’époque de D’Onofrio.”
Toujours actif en P4 liégeoise
L’ex-joueur de Charleroi ne peut se passer du ballon rond qu’il affectionne tant. Même s’il n’a plus joué depuis des mois, Luciano Djim a repris le football avec le groupe de la Jeunesse wandruzienne. Il s’agit d’une formation de P4 qui évolue dans la région de Liège. “Quand je peux, j’aime encore aller jouer, explique l’intéressé, aujourd’hui âgé de 40 ans. Ce n’est rien de spécial. C’est un petit club qui n’a pas de moyens mais qui joue avec son cœur. Il y a un amour du football. Les infrastructures sont vétustes. Je pense que l’équipe occupe la dernière place du classement. Mais ces gars-là aiment ce sport. Ils donneraient tout pour s’amuser sur un terrain. C’est ça la passion.” Mais l’ancien attaquant aime toujours taquiner le ballon. “Je prends mon pied quand je monte sur un terrain. Je sais ce que le football m’a apporté. J’essaye de prendre du plaisir. Je partage. J’aime ce sport qui peut être une belle opportunité pour certains jeunes.”
Le football reste une passion qu’importe le niveau. “En P4, quand le groupe gagne un match, c’est comme si le Real l’emportait. Tout le monde est heureux. C’est ça la beauté du football. Les émotions sont importantes.”
Malgré les années, l’homme est resté fit. Il n’a pas vraiment changé. Il a des envies et des projets. “J’ai beaucoup d’activités et de nombreuses idées. Je voudrais d’ailleurs développer des choses dans mon pays. Mais le climat n’est pas propice. J’espère qu’un jour il y aura une solution et qu’elle ne passera pas par un drame.”