Simon Waliwender, victorieux du semi-marathon de La Louvière: "C’est de bon augure"
Simon Waliwender et Amélie Saussez ont remporté le 33e Jogging de La Louvière.
- Publié le 17-06-2019 à 14h01
- Mis à jour le 17-06-2019 à 17h08
Simon Waliwender et Amélie Saussez ont remporté le 33e Jogging de La Louvière. Binchois d’origine s’étant exilé à Colfontaine, Simon Waliwender a ajouté son nom à la liste des lauréats du semi-marathon de La Louvière, devenant la tête d’affiche parmi les 2 500 inscrits au total (auxquels on ajoute la cinquantaine de PMR et le millier d’enfants). À 26 ans, ce n’était pourtant que sa première sortie officielle sur cette distance.
"Je n’avais jamais fait aussi long que 13 km jusqu’à présent", explique-t-il. "En fait, on a décidé de ma présence ici sur le tard avec mon entraîneur. À 26 ans, j’arrive à un âge où ce genre de distances me correspond mieux. Alors, on a vu sans véritable préparation pour un 20 km ce que je pouvais faire. C’est donc de bon augure."
Et pourtant , on ajoutera quelques centaines de mètres au compteur de ce distrait. "J’avais produit un effort pour décrocher le 2e après un kilomètre. Malheureusement à la bifurcation entre les distances, j’ai suivi le parcours des 6 km. Le temps de m’en rendre compte, Kahia m’avait mis 200 m dans la vue. J’ai donc dû produire un nouvel effort pour remonter à sa hauteur. Alors que lui, n’avait encore rien eu à faire et pourtant, on était au même niveau. Sur le coup, c’était râlant."
Celui qui avait déjà pris part au 6 km en 2006, deux semaines après avoir commencé à courir ne s’est pourtant pas découragé et en a remis une couche une fois qu’il avait retrouvé son rythme.
"J’ai accéléré après être resté avec lui jusqu’au 12e kilomètre. Après, j’ai augmenté l’allure et l’avance petit à petit. Je ne voulais non plus brûler trop de cartouches. J’ai donc d’abord un peu récupéré car le rythme était moins élevé et quand c’était roulant, j’allongeais."
Cette victoire de prestige en poche, il devrait mettre le cap sur un 3 000 m sur piste dans trois semaines. "Tout dépend de la blessure aux ischios que je traîne", continue-t-il. "Sur le parcours, j’ai souffert. C’est un beau parcours mais il est assez dur."