"Le Léo ne peut pas descendre l'année de ses 125 ans"
Pour le coach Thierry Blindenbergh, cela se joue à 80 % dans les têtes
- Publié le 22-02-2018 à 11h53
- Mis à jour le 22-02-2018 à 11h55
Pour le coach Thierry Blindenbergh, cela se joue à 80 % dans les têtes
L’année de ses 125 ans, le Léopold était loin d’imaginer que son équipe première allait se retrouver mêlée à la course pour le maintien. Pire, avec 14 points engrangés en l’espace de 22 rencontres, l’équipe se retrouve avant-dernière, trois unités devant Waterloo et à un point de la 14e place détenue par Spy et synonyme de barrages.
La situation est devenue tellement compliquée qu’une mise au point a été faite ce mardi à l’entraînement. "On s’est dit les choses avec les joueurs et le staff. J’espère que ça va faire du bien à tout le monde, que chacun s’est rendu compte qu’un club avec l’histoire du Léopold et dirigé par un président comme Jacques Maricq n’a pas le droit de descendre. Encore moins l’année de son 125e anniversaire. J’attends une réaction de la part de tout le monde", lance Thierry Blindenbergh.
Seulement voilà, si tout le monde semble conscient de la situation du côté du stade Fallon, la réalité des chiffres est implacable. Depuis la reprise, le Léo n’a pas gagné la moindre rencontre, pire, il n’a engrangé que deux petites unités en l’espace de cinq matches. "Si au moins on n’offrait pas autant de cadeaux", souffle Blindenbergh. "On l’a encore vu ce week-end avec deux erreurs qui amènent les deux buts de Binche. Le problème, c’est que ça se répète chaque semaine."
Ces erreurs sont-elles les seuls maux du Léo ? "Je suis arrivé en cours de saison, je préfère ne pas revenir sur le passé et me concentrer sur le travail qu’il reste à fournir. Nous sommes tous embarqués dans le même bateau et nous devons nous en sortir. Je sais que la situation est délicate mais je suis un gagneur et je ne veux rien lâcher. Il reste 24 points à prendre et en football, tout peut aller très vite."
Reste donc aux joueurs à réagir, et vite. "Au niveau du jeu, je n’ai rien à reprocher à mes garçons mais cette série n’est pas propice au beau football. La différence avec les autres équipes, c’est le mental. Ça se joue à 80 % dans les têtes."