Judo : À l'abandon depuis près de 8 ans, le fameux chantier du dojo francophone est relancé pour de bon
Les travaux ont, enfin, repris le 2 avril au Complexe sportif de Blocry, à Louvain-la-Neuve, et la livraison est prévue fin d’année…
- Publié le 09-04-2024 à 18h42
- Mis à jour le 09-04-2024 à 18h58
Oublié le 26 mai 2015, date de la pose de la première pierre ! Retenons désormais le 2 avril 2024, celle de la résurrection du fameux projet de dojo francophone…
Neuf ans après que deux ministres des Sports, André Antoine et René Collin, ont immortalisé leurs empreintes à l’emplacement prévu, au Complexe sportif de Blocry, le bâtiment destiné à héberger nos judokas, leurs entraîneurs et le personnel de la fédération, appelée "Judo Wallonie Bruxelles" résonne de nouveau des travaux et des ouvriers appelés à finaliser l’antre tant attendu.
Et l’actuel président, Frédéric Treuttens, ne cache pas sa joie de voir aboutir cet épineux dossier.
"Je ne reviendrai pas trop sur le passé et les multiples étapes qui nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui. Je préfère me tourner vers l’avenir et ce futur nouvel écrin, si important pour notre fédération qui offrira enfin à ses nombreux judokas un lieu d’entraînement véritablement digne de ce nom."
En présence de Valérie De Bue, ministre de la Fonction publique, du Tourisme et du Patrimoine, remplaçant au pied levé Adrien Dolimont, en charge, entre autres, des Infrastructures sportives, Frédéric Treuttens se veut optimiste, évoquant Noël pour la livraison de ce dojo, dont la construction fut, à l’époque, confiée à l’entreprise Theret, tombée en faillite le 14 juillet 2017 !
"Avec le nouveau Conseil d’administration, nous avons repris le dossier il y a trois ans et nous voyons le bout du tunnel. Les travaux encore à effectuer (NdlR : électricité, plomberie, menuiserie, peinture, plafonnage, chauffage) ont été divisés en sept lots, dont six ont été attribués. Le septième ne concerne que des aménagements extérieurs. Nos judokas disposeront d’un espace d’entraînement de 625 m2 et nos administratifs de bureaux et salles de réunion."
Coût du projet : 705 000 euros (sans le septième lot), dont 378 000 à charge d’Infrasports, dont le soutien doit être salué, tout comme la ténacité d’une fédération qui compte quelque 11 000 affiliés. Comme avant une autre crise, celle du Covid-19...